BagdadIQNA)- L’Imam de la priĂšre du vendredi de la mosquĂ©e Saadiya al Omari Ă  Bagdad a appelĂ© les politiciens irakiens Ă  l’unitĂ© et Ă  mettre fin aux diffĂ©rends, soulignant que les diffĂ©rends au sein des politiciens pouvaient avoir un impact nĂ©gatif sur la population.
La priĂšre universelle, prĂ©sente Ă  chaque messe mais aussi Ă  chaque cĂ©lĂ©bration religieuse baptĂȘme, mariage, funĂ©railles 
, est formĂ©e de diffĂ©rentes intentions de priĂšre. Ces intentions sont en lien avec les textes liturgiques du jour, le type ou le contexte de la cĂ©lĂ©bration. DĂ©couvrez de nombreux exemples d’intentions de priĂšre selon diffĂ©rentes thĂ©matiques L’Eglise, les personnes souffrant de maladie ou de handicap, les jeunes, les familles, les dĂ©funts 
Exemples d’intentions de priĂšre pour les personnes malades et handicapĂ©esTextes d’intentions de priĂšre pour les personnes qui souffrent de maladie Seigneur, nous te confions tous ceux qui souffrent dans leur corps, dans leur cƓur, dans leur Ăąme. Qu’ils gardent foi et espĂ©rance en JĂ©sus Christ qui est venu embraser notre condition humaine et la souffrance des hommes. Qu’à travers le mystĂšre de la croix, ta douce prĂ©sence vienne apaiser leurs douleurs. Seigneur, nous te prions » Pour les hommes, femmes et enfants qui traversent l’épreuve de la maladie, donne-leur Seigneur de garder force et patience pour la combattre, mais aussi espoir et foi pour continuer Ă  accueillir les joies de la vie. Seigneur, nous t’en prions »Textes d’intentions de priĂšre pour les personnes souffrant d’un handicap Pour que notre monde sache garder un regard plein d’amour et de tendresse envers les personnes les plus fragiles, Ă  l’image du Christ. Pour que les personnes en situation de handicap puissent vivre, grandir et s’épanouir dans la certitude d’ĂȘtre accueillies, protĂ©gĂ©es et encouragĂ©es. Prions le Seigneur » Seigneur, nous te confions toutes les personnes souffrant d’une dĂ©ficience physique ou mentale ; qu’elles puissent recevoir tout l’amour et l’aide dont elles ont besoin pour avoir une vie digne. Seigneur, nous te prions »Textes d’intentions de priĂšre pour les personnes qui accompagnent, soignent, aident les malades Afin que toute personne en souffrance puisse trouver sur son chemin des personnes capables de l’écouter, de la soigner, de l’aider, de l’entourer, de l’aimer. Prions le Seigneur » Pour le personnel mĂ©dical, les bĂ©nĂ©voles au service des malades, les aidants, entends notre priĂšre Seigneur. Donne leur la force, la patience, la persĂ©vĂ©rance, la douceur dans leur dĂ©licate mission. Envoie leur ton Esprit pour guider leurs paroles et leurs actes. »Exemples d’intentions de priĂšre pour les jeunesTextes d’intentions de priĂšre pour la jeunesse Prions aujourd’hui pour les jeunes de tous pays. Envoie-leur ton Esprit, Seigneur, pour nourrir leurs aspirations et leurs rĂȘves. Qu’ils deviennent des artisans de paix et aient Ă  cƓur de bĂątir un monde plus juste, plus fraternel. Seigneur, nous te prions » Pour que notre jeunesse puisse avancer avec envie et espĂ©rance dans la vie ; qu’elle ait le courage et l’enthousiasme de relever les dĂ©fis de notre temps et que nous sachions grandir dans l’amour de Dieu avec et Ă  travers elle. Prions le Seigneur. » Pour les jeunes qui n’ont plus d’espoir, Ă  qui la sociĂ©tĂ© ne prĂ©sente pas d’avenir, Seigneur, nous te prions. Qu’ils dĂ©couvrent dans leur cƓur la force de ton amour, et Ă  quel point tu crois en eux. »Textes d’intentions de priĂšre pour les vocations Pour que chaque jeune puisse dĂ©couvrir le projet d’amour que tu as pour lui. Pour qu’il sache discerner le chemin et trouve la force, l’audace et la confiance de rĂ©pondre Ă  ton appel. Seigneur, nous te prions. » Pour tous les jeunes sĂ©minaristes, les jeunes qui se posent des questions ou envisagent un engagement sacerdotale, tous ceux qui veulent marcher Ă  la suite du Christ, Seigneur nous te prions. Eclaire- les et guide-les dans leurs rĂ©flexions et leurs choix. »Exemples d’intentions de priĂšre pour les familles Pour les familles, qu’elles puissent rĂ©pondre Ă  leur vocation de petites Ă©glises’ et soient des lieux de partage, d’amour, d’accueil, de service dans lesquels chacun puisse se dĂ©couvrir et grandir avec et par l’autre. Seigneur, nous te prions » Pour les familles qui traversent des Ă©preuves – liĂ©es Ă  la maladie, au chĂŽmage, au deuil 
 - qu’elles gardent en elles l’espĂ©rance et trouvent dans ton amour et l’amour qui les unit la force d’avancer. Seigneur, nous t’en prions » Pour les familles qui se dĂ©chirent, qui connaissent la souffrance d’une sĂ©paration, qu’elles puissent trouver le chemin du dialogue, de l’apaisement qui peut mener au pardon. Dieu de misĂ©ricorde, nous te prions. » Pour que chaque famille soit un lieu de fĂ©conditĂ© Ă  travers lequel ton amour prenne corps ; en accueillant des enfants, en Ă©tant un refuge chaleureux et l’écoute pour les personnes seules et en souffrance, en Ɠuvrant au service de la communautĂ©, en crĂ©ant et partageant de la beautĂ©. Seigneur, nous te prions »Exemples d’intentions de priĂšre pour les dĂ©funts Pour les dĂ©funts de nos familles / de notre communautĂ© paroissiale, afin que tu les accueilles auprĂšs de toi et qu’ils puissent contempler ton visage ; Seigneur, nous te prions. » Pour ceux qui nous ont quittĂ© et pour ceux qui les ont aimĂ© et qui les pleurent. Renforce notre foi en la rĂ©surrection afin que nous attendions, dans la confiance, le moment oĂč nous pourrons nous retrouver pour l’éternitĂ©. Seigneur, nous te prions » Pour les Ăąmes qui ont quittĂ© ce monde et qui attendent d’ĂȘtre reçues dans ta lumiĂšre ; Par ton fils JĂ©sus Christ, accorde-leur ta divine misĂ©ricorde et accueille-les auprĂšs de toi. Nous t’en prions Seigneur »Exemples d’intentions de priĂšre pour l’Eglise Pour ton Eglise, Seigneur, qu’elle reste vivante, vibrante, joyeuse et audacieuse ! Que, consciente d’ĂȘtre l’épouse de ton Fils, elle sache toujours se remettre en question pour toujours mieux servir les plus faibles, les plus pauvres et partager avec tous la Bonne Nouvelle. Seigneur, nous te prions » Ton Eglise est faite de pierres vivantes ; permet Ă  chaque chrĂ©tien de comprendre Ă  quel point elle a besoin de tous et de trouver comment y prendre sa place et ainsi de participer Ă  sa mission et Ă  son rayonnement. Seigneur, nous te prions » Pour les chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s Ă  travers le monde ; que leurs souffrances ne soient pas vaines mais qu’à la suite du Christ, ils soient des lumiĂšres sur le chemin de ton royaume. Que leur foi les sauve et nous nourrisse et que par, notre communion en Christ, nous les aidions Ă  porter un peu leur croix. Seigneur, nous te prions. » Pour tous les prĂȘtres, les consacrĂ©s, les laĂŻcs engagĂ©s en Eglise. Qu’ils soient accompagnĂ©s par l’Esprit Saint afin de garder un cƓur humble, courageux et joyeux dans leurs missions. Prions le Seigneur. »Exemples d’intentions de priĂšre pour notre terre Seigneur, nous te confions notre terre. Que tous les chrĂ©tiens soient conscients de leur devoir de respecter, de protĂ©ger et de chĂ©rir ta crĂ©ation. Qu’ils sachent te louer et te rendre grĂące Ă  travers chaque merveille de la nature et que leurs actions soient toujours tournĂ©es vers la prĂ©servation de la vie et de la beautĂ©. » Pour notre maison commune’, afin qu’elle soit un lieu oĂč chacun puisse vivre dignement en ayant accĂšs aux ressources que Dieu nous a offertes. Pour que cesse la logique d’exploitation et que celle-ci fasse place Ă  une civilisation d’amour dans laquelle les plus riches se mettent au service des plus pauvres. Prions le Seigneur »Intentions de priĂšre pour des cĂ©lĂ©brations de sacrement baptĂȘme, mariagePour les cĂ©lĂ©brations de sacrements, la priĂšre universelle suit une structure spĂ©cifique. DĂ©couvrez les conseils et les exemples d’intentions pour la priĂšre universelle D’un baptĂȘme,D’un mariage,D’un des intentions spĂ©cifiques avec les communautĂ©s de priĂšre Hozana !Priez pour l’unitĂ© dans les familles avec cette cette communautĂ© pour prier pour les vocations dans l’Eglise. Inscrivez-vous Ă  cette communautĂ© et priez pendant 6 jours pour les jeunes avec Sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant JĂ©sus.
InvitationĂ  prier pour l'AssemblĂ©e de l'Union Extrait de la lettre envoyĂ©e aux sympathisants Nous voulons inscrire dans la vie de notre FraternitĂ© l’invitation Ă  remettre
28 janvier 2013 Marc 3, 22-30 MĂ©moire de Saint Thomas d’Aquin Extraits de l’homĂ©lie du PĂšre Jean LAVERTON Ă  l’occasion du CongrĂšs des Recteurs des Sanctuaires de France Ă  la basilique du SacrĂ©-CƓur de Montmartre 
 DĂšs que l’on prend Dieu au sĂ©rieux, on entre dans le combat. Souvenons-nous lors de son BaptĂȘme, l’Esprit Saint descend sur JĂ©sus et une voix se fait entendre, qui le dĂ©signe comme le Fils bien-aimĂ© du PĂšre. AussitĂŽt, l’Esprit Saint va pousser JĂ©sus au dĂ©sert, oĂč rencontrant le Tentateur, il va connaĂźtre les trois tentations fondamentales
 JĂ©sus, qui vient d’ĂȘtre dĂ©signĂ© comme le Fils, entre ainsi aussitĂŽt dans le combat. JĂ©sus est tentĂ© sur la vocation reçue. DĂšs que l’on prend Dieu au sĂ©rieux, on entre dans le combat. Dans l’Evangile d’aujourd’hui, on l’accuse d’agir par BĂ©elzĂ©boul, le Prince des dĂ©mons. Ainsi, on disqualifie le prĂ©dicateur, ici le Christ lui-mĂȘme, pour ne pas avoir Ă  se convertir. Accusation, travail de disqualification, pour ne pas avoir Ă  prendre au sĂ©rieux, Ă  entendre le cƓur du message qui risquerait de toucher notre cƓur, d’y ouvrir un vrai et profond chemin
 Le Christ va livrer ce combat tout au long de sa vie, jusqu’à affronter la mort il est l’amour qui se donne inlassablement. De mĂȘme, l’on dira que l’on ne peut entendre une telle Eglise, dĂ©passĂ©e, Ă  cĂŽtĂ© de la vie des hommes
 Profond travail de disqualification, d’endurcissement du cƓur, qui devient l’air du temps, la pensĂ©e commune
 DĂšs que l’on prend Dieu au sĂ©rieux, on entre dans le combat. Mais le beau combat, le bon combat. Le signe comme par la nĂ©gative que l’on prend Dieu au sĂ©rieux, c’est que cela rĂ©siste. Car nous sommes appelĂ©s Ă  plus, Ă  ouvrir notre ĂȘtre le Christ est toujours plus grand, non Ă  notre taille, 
 S’il s’est fait l’un de nous, c’est pour fonder et enraciner notre cƓur dans le sien. Notre vie est rĂ©ponse Ă  son amour, Ă  son appel, notre vie est ouverture, chemin, marche Ă  sa suite. Le choix de Dieu appelle notre rĂ©ponse d’homme. Il nous ouvre Ă  notre vocation plĂ©niĂšre de fils de Dieu, Il veut mener tous les hommes vers le PĂšre, son PĂšre. Qui que nous soyons dans l’Eglise, nous sommes d’abord et nous restons toujours des disciples, des mathetes, de l’unique MaĂźtre le Christ. Je suis le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie ; personne ne va vers le PĂšre sans passer par moi. ». Jn 14,6 Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cƓur. » Mt 11, 29 Ayez entre vous les sentiments qui sont dans le Christ JĂ©sus. » Ph 2, 5. L’aspiration Ă  la vie et au bonheur qui habite notre cƓur trouve dans la Christ la rĂ©ponse et le sens de tout
 Ce dĂ©sir de communion profonde avec le Christ, notre mise en route pour le suivre, nous font du mĂȘme coup mesurer ce qui rĂ©siste en nous, ce qui nous retient. C’est une invitation Ă  examiner notre cƓur pour regarder oĂč nous mettons nos propres sĂ©curitĂ©s, pour voir nos encombrements et nos craintes, nos attaches et nos recherches de nous-mĂȘme et pour avancer par nos dĂ©cisions intĂ©rieures vers plus de dĂ©tachement, de libertĂ© et donc de paix
 Ce bon combat, nous ne pouvons le mener seuls. C’est avec lui, le Christ avec la Parole que lui-mĂȘme citera pour rĂ©pondre au dĂ©mon lors des tentations, avec les Sacrements et en particulier l’Eucharistie qui nous unit Ă  son amour qui se livre jusqu’au bout, c’est avec toute l’Eglise, avec ce peuple immense d’humbles fidĂšles et de grands tĂ©moins que nous marchons. Nos sanctuaires doivent ĂȘtre ces lieux oĂč l’on vient prendre des forces auprĂšs du Christ lieux de la prĂ©sence du Christ par la priĂšre et la charitĂ©. Lieux d’accueil pour tous personne n’est de trop dans l’Eglise », aime Ă  dire BenoĂźt XVI. Lieux oĂč nous sommes engagĂ©s pour vivre, prĂȘtres et responsables, avec les fidĂšles et les pĂšlerins, avec eux et pour eux, au milieu des Ă©preuves et des consolations de chacun, ce bon combat. Aujourd’hui oĂč pour beaucoup les liens avec l’Eglise se distendent, les sanctuaires doivent ĂȘtre au milieu des hommes ces grands signes d’amour et de paix, de foi et d’espĂ©rance des sanctuaires de la MisĂ©ricorde
 Et en ce bon combat, le Christ nous donne deux choses D’abord l’assurance du salut il n’y a pas Ă  se dire oĂč allons-nous ? Remporterons-nous ce combat ?... Car le salut est accompli, le pĂ©chĂ© et la mort sont vaincus. C’est lĂ  notre foi et notre espĂ©rance, une espĂ©rance qui traverse toutes les impuissances apparentes et que nous devons porter Ă  tous. Mais c’est aussi une exigence exigence de nous ouvrir au Christ. Et c’est tout le sens de ce combat, pour toute l’Eglise et pour nous-mĂȘmes. Ne pas rĂ©duire Ă  nos dimensions, Ă  nos capacitĂ©s, Ă  nos projets, Ă  nos rĂ©alisations,
 Tentation toujours renaissante de reprendre et de garder les commandes. Mais appel pour nous qui sommes ses disciples et pour toute son Eglise Ă  nous ouvrir toujours davantage au Christ. Beau travail pour que nos pratiques soient toujours plus conformes Ă  ce que nous croyons et proclamons, pour ĂȘtre vraiment son peuple vivant de sa vie au milieu du monde, pour aller vers tout homme et tĂ©moigner de son amour pour chacun. Je vous exhorte Ă  fuir les tendances Ă©goĂŻstes de la chair qui mĂšnent leur combat contre l’ñme. Ayez au milieu des paĂŻens une conduite excellente ; ainsi, Ă  l’heure mĂȘme qu’ils vous calomnient en vous traitant de malfaiteur, ils auront devant les yeux vos actions excellentes, et ils rendront gloire Ă  Dieu
 » 1P 2, 11-12 DĂšs que nous laissons le Christ habiter notre vie, nous devenons des missionnaires
 En ce jour oĂč nous faisons mĂ©moire de Saint Thomas d’Aquin, je voudrais conclure par quelques lignes extraites d’une de ses priĂšres, oĂč il nous dit comment le Christ est son rocher en son chemin et en son combat ; combien en ce point d’appui qui ne passe pas, profondĂ©ment enracinĂ© et assurĂ© en son Seigneur, il approfondit sa libertĂ© par rapport Ă  toutes choses Accorde-moi, Dieu de MisĂ©ricorde de dĂ©sirer ardemment ce qui te plaĂźt
 Que ma joie dĂ©pende de ce qui mĂšne Ă  Toi Et ma tristesse de ce qui s’écarte de Toi
 Donne-moi Seigneur mon Dieu, de demeurer ferme au milieu des succĂšs et des revers, afin que les premiers ne m’exaltent point, et que les seconds ne me dĂ©priment point
 Seigneur mon Dieu, donne-moi une persĂ©vĂ©rance inĂ©branlable et une espĂ©rance qui T’embrasse un jour. »
Lesarchives par sujet : invitation de la transvap Le samedi 13 août 1932, à la demande de François André, directeur du Casino de Deauville, le peintre Van Dongen conçoit et organise Le Gala Blanc de Deauville. Dans le salon des Ambassadeurs du casino, fleuri de lys blancs, on attend 400 convives, il en vient plus de mille, tous habillés de blanc. Les
Voici quelques rappels simples pour redĂ©couvrir la richesse et le sens de ce que nous cĂ©lĂ©brons Ă  la messe. Par l’Équipe Liturgie de la CommunautĂ© de l’’Emmanuel A SAVOIR La PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du missel romain ou PGMR Le document de rĂ©fĂ©rence pour la cĂ©lĂ©bration de la messe s’appelle la PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du missel romain PGMR. Il se trouve au dĂ©but du missel utilisĂ© par le prĂȘtre pour cĂ©lĂ©brer la messe. Sa derniĂšre Ă©dition 2002 est disponible sur Internet. Ce document prĂ©cise le sens de chaque rite, parole ou geste, et propose diverses maniĂšres de le mettre < en Ɠuvre en fonction des circonstances. PETIT LEXIQUE SC Sacrosanctum concilium. CEC CatĂ©chisme de l’Église catholique. EG Evangelium Gaudium La Joie de l’Évangile, Pape François. Avant la messe ‱PrĂȘter attention Ă  l’appel des cloches, premier signe de l’appel de Dieu. ‱Se prĂ©parer Ă  une rencontre importante – Le jeĂ»ne eucharistique, au moins une heure avant de recevoir la communion, attise notre faim de cette rencontre. – Arriver un peu en avance pour avoir le temps de se recueillir. On peut aussi se prĂ©parer par la confession si cela est nĂ©cessaire, spĂ©cialement avant les grandes solennitĂ©s. – Exprimer par notre tenue vestimentaire que cette rencontre compte pour nous. rites d’ouverture Ils ont pour fonction de nous prĂ©parer Ă  cĂ©lĂ©brer les saints mystĂšres se rendre prĂ©sent Ă  Dieu, se reconnaĂźtre pĂ©cheur et accueillir le pardon de Dieu, commencer Ă  le remercier, sortir de sa priĂšre personnelle pour s’ouvrir Ă  la priĂšre commune, avec et pour les autres. Procession d’entrĂ©e accompagnĂ©e d’un chant Chant d’entrĂ©e Le but de ce chant est d’ouvrir la cĂ©lĂ©bration, de favoriser l’union des fidĂšles rassemblĂ©s, d’introduire leur esprit dans le mystĂšre du temps liturgique ou de la fĂȘte, et d’accompagner la procession du prĂȘtre et des ministres. » PGMR, 25. La procession exprime le mouvement de l’Église, en marche avec et par le Christ, vers le ciel ‱ La croix, signe de notre salut, est prĂ©cĂ©dĂ©e de l’encens qui monte vers Dieu comme une priĂšre de louange et d’adoration et qui est signe de sa prĂ©sence parmi nous. ‱ L’évangĂ©liaire est portĂ© solennellement par le diacre ou le prĂȘtre qui le dĂ©pose sur l’autel. ‱ Les cierges rappellent que JĂ©sus est la lumiĂšre du monde. ‱ Le prĂȘtre reprĂ©sente le Christ tĂȘte de l’Église, dont l’assemblĂ©e est le corps. Nous nous levons au dĂ©but du chant d’entrĂ©e pour accueillir le Seigneur par notre chant, prĂȘts Ă  le suivre et Ă  faire sa volontĂ©. S’il n’y a pas de chant d’entrĂ©e, en semaine par exemple, on lit l’antienne d’ouverture du missel. VĂ©nĂ©ration de l’autel. L’autel, Ă©tymologiquement altar lieu Ă©levĂ©, reprĂ©sente le Christ. Il a Ă©tĂ© consacrĂ© et marquĂ© de cinq croix signifiant les 5 plaies du Christ. C’est autour du Christ Ă©levĂ© » sur la croix que le peuple se rassemble pour cĂ©lĂ©brer sa rĂ©surrection. C’est lui le centre de toute l’action liturgique. C’est pourquoi on s’incline devant lui. Aux jours de fĂȘte, il est encensĂ©. L’autel renferme aussi des reliques de saints en signe de l’union de l’Église du ciel et de la terre dans le Christ. Le prĂȘtre embrasse l’autel. Les trois baisers de l’Eucharistie expriment la prĂ©sence du Seigneur dans l’autel 1er baiser, dans sa Parole 2e baiser – de l’évangĂ©liaire aprĂšs la lecture et dans le peuple rassemblĂ© 3e baiser de paix. Salutation d’ouverture Signe de croix. Le prĂȘtre avec toute l’assemblĂ©e fait le signe de la croix. Ce geste rĂ©sume toute l’histoire du salut. Il confesse le mystĂšre de la Sainte TrinitĂ© un seul Dieu en trois personnes, le salut intervenu par la croix et il rappelle notre baptĂȘme. La salutation Le Seigneur soit avec vous » Ă  laquelle l’assemblĂ©e rĂ©pond Et avec votre esprit » revient plusieurs fois au cours de la messe au dĂ©but de la cĂ©lĂ©bration, avant la lecture de l’Évangile, au dĂ©but de la priĂšre eucharistique et avant la bĂ©nĂ©diction finale. Ce petit dialogue, qui nous rend attentifs avant des moments importants, nous rappelle que la liturgie n’est pas un monologue. Elle est un dialogue entre le Christ et l’Église, exprimĂ© dans les rĂŽles diffĂ©renciĂ©s du sacerdoce ministĂ©riel et du sacerdoce commun. PrĂ©paration pĂ©nitentielle La prĂ©paration pĂ©nitentielle nous prĂ©pare Ă  cĂ©lĂ©brer dignement l’Eucharistie en nous faisant reconnaĂźtre nos pĂ©chĂ©s et accueillir la grĂące du pardon. Acclamation du Kyrie eleison. CÂŽest un chant par lequel les fidĂšles acclament le Seigneur et implorent sa misĂ©ricorde. » PGMR, 52. Cette invocation en grec, langue du Nouveau Testament, vient du mot Kyrios, traduction du Nom rĂ©vĂ©lĂ© de Dieu, YHWH. Par l’acclamation Kyrie eleison Seigneur, prends pitiĂ© », nous reconnaissons la Seigneurie de Dieu et la divinitĂ© du Christ, nous confessons que nous sommes pĂ©cheurs et confessons la misĂ©ricorde de Dieu. C’est un moment intense, qui rend gloire Ă  Dieu. Gloria Le Gloria est une hymne trĂšs ancienne et vĂ©nĂ©rable par laquelle l®Église, rassemblĂ©e dans lÂŽEsprit Saint, glorifie Dieu le PĂšre ainsi que lÂŽAgneau qu’elle supplie » PGMR, 53. Le Gloria prolonge l’acclamation du Kyrie. Il s’ouvre par le chant des anges lors de la venue au monde de JĂ©sus Lc 2, 13-14. À l’origine, c’est une priĂšre des laudes, composĂ©e en grec par l’Église d’Orient, oĂč elle est encore chantĂ©e chaque matin. On le chante tous les dimanches, solennitĂ©s et fĂȘtes, Ă  l’exception des dimanches de l’Avent et du CarĂȘme, pendant lesquels on se prĂ©pare Ă  l’exultation de joie de la NativitĂ© et de la RĂ©surrection en s’abstenant de le chanter. On ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre. Le Gloria est entonnĂ© par le prĂȘtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale 
 Si on ne le chante pas, il doit ĂȘtre rĂ©citĂ© par tous, ensemble ou par deux chƓurs qui alternent » PGMR, 53. Comme pour toutes les piĂšces de l’ordinaire1, on veillera Ă  respecter le texte donnĂ© et Ă  choisir une mĂ©lodie rendant possible la participation de l’assemblĂ©e. Le Gloria est de prĂ©fĂ©rence chantĂ© par toute l’assemblĂ©e ou en alternance avec la chorale ou l’animateur, d’un seul tenant sans reprise d’un refrain », sauf dans les cas exceptionnels oĂč on l’estimerait nĂ©cessaire pour favoriser la participation de tous. PriĂšre/Collecte AprĂšs un temps de silence, le prĂȘtre prononce une priĂšre qui est appelĂ©e “collecte”, parce qu’elle rassemble les priĂšres de chacun des membres de l’assemblĂ©e. 1. L’ordinaire de la messe en latin, Ordo MissĂŠ est l’ensemble des priĂšres et parties invariables de la messe. Rite ou ritualisme ? CĂ©lĂ©brer la liturgie suppose d’ĂȘtre fidĂšle aux rites proposĂ©s afin d’entrer dans la foi reçue des apĂŽtres » en accueillant humblement ce mystĂšre qui nous dĂ©passe. En mĂȘme temps, le Missel romain offre souvent une certaine libertĂ© de mise en Ɠuvre et invite Ă  un discernement pastoral. À nous d’en vivre, afin de ne pas faire du rite un ritualisme. Surtout, rappelons-nous que manquer de charitĂ© est souvent plus grave que de ne pas respecter parfaitement une rubrique. L’humilitĂ©, le discernement, la priĂšre, ainsi qu’une certaine libertĂ© spirituelle sont indispensables pour vivre une cĂ©lĂ©bration liturgique authentique. LA PRÉPARATION PÉNITENTIELLE Il existe 3 possibilitĂ©s principales de prĂ©paration pĂ©nitentielle Missel Romain ‱ La plus courante Je confesse Ă  Dieu » et acclamation du Kyrie ‱ La plus courte, dont la nouvelle traduction est CĂ©lĂ©brant Prends pitiĂ© de nous, Seigneur » Peuple Nous avons pĂ©chĂ© contre toi » CĂ©lĂ©brant Montre-nous Seigneur ta misĂ©ricorde » Peuple Et donne-nous ton salut » et acclamation du Kyrie. ‱ La formule litanique triple invocation au Christ misĂ©ricordieux, rappel de ce qu’il a fait pour nous sauver et acclamation du Kyrie. D’autres rites peuvent tenir lieu de prĂ©paration pĂ©nitentielle Le rite de l’aspersion, rappel que par le baptĂȘme nous avons Ă©tĂ© plongĂ©s dans la mort et la rĂ©surrection du Christ et lavĂ©s de nos pĂ©chĂ©s ou la rĂ©citation des psaumes lorsque l’office laudes ou vĂȘpres est intĂ©grĂ© Ă  la messe. 2 La liturgie de la Parole Le Christ est lĂ  prĂ©sent dans sa Parole, car c’est lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures » SC, 7. La premiĂšre lecture Elle est tirĂ©e de l’Ancien Testament sauf pendant le temps pascal, oĂč on lit les Actes des ApĂŽtres. Elle est choisie selon trois principes – Elle se rattache Ă  l’Évangile du jour. – Les dimanches de CarĂȘme, ce sont les rĂ©cits des grandes Ă©tapes de l’histoire du salut. – En semaine, on lit en continu les principaux passages d’un mĂȘme livre. Le psaume responsorial Dieu nous a parlĂ© dans la premiĂšre lecture. Le psaume est la rĂ©ponse de l’assemblĂ©e sous forme d’une supplication ou d’une action de grĂące. Dans toute la mesure du possible, il est fait pour ĂȘtre chantĂ©. À dĂ©faut, on pourra le lire, Ă©ventuellement sur fond musical. La rĂ©ponse de l’assemblĂ©e s’exprime dans le chant de l’antienne tirĂ©e du lectionnaire2, inspirĂ©e des paroles du psaume ou du temps liturgique. Le psaume peut aussi ĂȘtre chantĂ© par toute l’assemblĂ©e, par exemple en alternance avec un chantre ou avec une chorale. La deuxiĂšme lecture Elle est tirĂ©e du Nouveau Testament et donne l’enseignement des ApĂŽtres. Acclamation de l’Évangile Par l’Évangile, c’est le Christ, Verbe de Dieu et lumiĂšre du monde qui parle. C’est ce qu’exprime la procession de l’évangĂ©liaire accompagnĂ© des cierges, de l’autel jusqu’à l’ambon, et son encensement. Toute l’assemblĂ©e se lĂšve pour l’écouter. L’allĂ©luia qui l’accompagne signifie Louez Dieu ». C’est le chant de joie et de victoire du peuple sauvĂ© par son Seigneur Ap. 19, 1-4
. Pendant le carĂȘme, en signe de pĂ©nitence, l’allĂ©luia est remplacĂ© par une autre acclamation au Christ prĂ©sent dans sa Parole. AprĂšs l’annonce de l’Évangile par le prĂȘtre, et pendant la rĂ©ponse Gloire Ă  toi Seigneur ! », chacun se signe de 3 petites croix sur le front que ta Parole pĂ©nĂštre mon intelligence », sur les lĂšvres que je la proclame » et sur le cƓur qu’elle demeure en moi ». AprĂšs la lecture de l’Évangile, la rĂ©ponse Louange Ă  toi, Seigneur JĂ©sus ! » est une vĂ©ritable confession de foi la Parole de Dieu, c’est le Seigneur JĂ©sus lui-mĂȘme. HomĂ©lie L’homĂ©lie fait partie de la liturgie et elle est fortement recommandĂ©e car elle est nĂ©cessaire pour nourrir la vie chrĂ©tienne. Elle doit expliquer un aspect des lectures scripturaires, ou bien d’un autre texte de l’ordinaire ou du propre de la messe du jour, en tenant compte soit du mystĂšre que l’on cĂ©lĂšbre, soit des besoins particuliers des auditeurs » PGMR, 65. Elle prolonge la proclamation de l’Évangile. C’est pourquoi elle est prononcĂ©e par un prĂȘtre ou un diacre. L’homĂ©lie peut ĂȘtre une intense et heureuse expĂ©rience de l’Esprit, une rencontre rĂ©confortante avec la Parole, une source constante de renouveau et de croissance » Pape François EG, 135. Symbole de la foi Credo L’assemblĂ©e rĂ©pond Ă  l’Évangile et l’homĂ©lie par la confession de foi et la priĂšre universelle. Le credo peut ĂȘtre vĂ©cu comme un acte de foi intense, particuliĂšrement dans des moments difficiles de notre vie. Nous confessons la foi des apĂŽtres, la foi de toute l’Église ! PriĂšre universelle Dans la priĂšre universelle, ou priĂšre des fidĂšles, le peuple rĂ©pond en quelque sorte Ă  la parole de Dieu reçue dans la foi et, exerçant la fonction de son sacerdoce baptismal, prĂ©sente Ă  Dieu des priĂšres pour le salut de tous » PGMR, 69. Les intentions seront habituellement – Pour les besoins de l®Église, – Pour les dirigeants des affaires publiques et le salut du monde entier, – Pour ceux qui sont accablĂ©s par toutes sortes de difficultĂ©s, – Pour la communautĂ© locale. Il faut que les intentions soient sobres, composĂ©es avec une sage libertĂ© et en peu de mots, et qu’elles expriment la supplication de toute la communautĂ© » PGMR, 70-71. Il est bon de porter les intentions du monde de maniĂšre concrĂšte. Si des Ă©vĂ©nements importants ont lieu dans l’actualitĂ©, c’est le rĂŽle de l’Église de les porter dans la priĂšre, en veillant Ă  une formulation non pas idĂ©ologique mais conforme au message Ă©vangĂ©lique. 2. Livre liturgique oĂč se trouvent les lectures de la Messe LIRE À LA MESSE – PrĂ©parer la lecture et demeurer dans la priĂšre avant et pendant. C’est l’Esprit Saint qui donne aux lecteurs et aux auditeurs, selon les dispositions de leurs cƓurs, l’intelligence spirituelle de la Parole de Dieu » CEC, 1101. – Ne pas simplement suivre le texte, mais le proclamer. Lire lentement, en articulant. – S’effacer devant la Parole en Ă©vitant ce qui pourrait attirer l’attention sur nous tenue, contact visuel avec l’assemblĂ©e et autres “effets spĂ©ciaux”. 3 La liturgie eucharistique À la derniĂšre CĂšne, le Christ a instituĂ© le sacrifice et le banquet pascal par lequel le sacrifice de la croix est sans cesse rendu prĂ©sent dans l®Église lorsque le prĂȘtre, reprĂ©sentant le Christ Seigneur, accomplit cela mĂȘme que le Seigneur lui-mĂȘme a fait et qu’il a transmis Ă  ses disciples pour qu’ils le fassent en mĂ©moire de lui. 
 Aussi l’Église a-t-elle organisĂ© toute la cĂ©lĂ©bration de la liturgie eucharistique en parties qui correspondent Ă  ces paroles et Ă  ces actes du Christ. » PGMR, 72. PrĂ©paration et prĂ©sentation des dons Le pain et le vin sont prĂ©sentĂ©s sur l’autel pour que Dieu les consacre par la puissance de son Esprit. De la mĂȘme maniĂšre, les fidĂšles s’offrent en hostie vivante, sainte, agrĂ©able Ă  Dieu » Rm 12, 1, pour ĂȘtre unis Ă  l’offrande de JĂ©sus et consacrĂ©s par la puissance du mĂȘme Esprit. Notre participation active s’exprime par notre don concret Ă  la quĂȘte ainsi que l’offrande de tout ce qui fait notre vie. On encense alors tout ce qui est offert Ă  Dieu les dons dĂ©posĂ©s sur l’autel, le prĂȘtre et toute l’assemblĂ©e. Le Christ va tout saisir. La procession qui apporte les dons est accompagnĂ©e par le chant d’offertoire qui se prolonge au moins jusqu’à ce que les dons aient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s sur lÂŽautel. Le chant peut toujours accompagner les rites de l’offertoire, mĂȘme lorsqu’il n’y a pas de procession des dons » PGMR, 74. PriĂšre eucharistique C’est maintenant que commence ce qui est le centre et le sommet de toute la cĂ©lĂ©bration la PriĂšre eucharistique, priĂšre dÂŽaction de grĂące et de sanctification. Le prĂȘtre invite le peuple Ă  Ă©lever les cƓurs vers le Seigneur dans la priĂšre et lÂŽaction de grĂące, et il se lÂŽassocie dans la priĂšre qu’il adresse Ă  Dieu le PĂšre par JĂ©sus Christ dans l’Esprit Saint, au nom de toute la communautĂ©. Le sens de cette priĂšre est que toute lÂŽassemblĂ©e des fidĂšles s’unisse au Christ dans la confession des hauts faits de Dieu et dans lÂŽoffrande du sacrifice. La PriĂšre eucharistique exige que tous l’écoutent avec respect et en silence » PGMR, 78. Quand des enfants participent Ă  la messe, il est important de les aider autant que possible Ă  entrer dans ce silence et Ă  prendre conscience de ce moment particulier qui est le centre et le sommet de toute la cĂ©lĂ©bration. Le missel romain propose quatre priĂšres eucharistiques principales. Toutes reprennent les Ă©lĂ©ments principaux suivants PGMR, 79 ‱ L’action de grĂące surtout dans la prĂ©face Le prĂȘtre, au nom de tout le peuple, glorifie Dieu le PĂšre et lui rend grĂące pour toute l’Ɠuvre de salut ou pour un de ses aspects particuliers, selon la diversitĂ© des jours, des fĂȘtes ou des temps. » ‱ L’acclamation Tout le peuple reprend cette action de grĂące, en union avec les anges et les saints, dans le chant du Sanctus, acclamation d’origine biblique qui mĂȘle le chant d’adoration des anges Is 6, 3, et l’attente messianique Ps 118, 26 que chantent les foules Ă  l’entrĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem Mt 21, 9. Hosanna signifiait Ă  l’origine De grĂące, sauve-nous ! » et est devenue une acclamation de louange liĂ©e Ă  la venue du Messie. ‱ L’épiclĂšse Par des invocations particuliĂšres, l’Église implore la puissance de l’Esprit Saint pour que les dons offerts par les hommes soient consacrĂ©s, c’est-Ă -dire deviennent le Corps et le Sang du Christ, et pour que la victime sans tache, qui sera reçue dans la communion, profite au salut de ceux qui vont y participer. » ‱ Le rĂ©cit de l’institution et la consĂ©cration Par les paroles et les actions du Christ s’accomplit le sacrifice que le Christ lui-mĂȘme a instituĂ© Ă  la derniĂšre CĂšne lorsqu’il offrit son Corps et son Sang sous les espĂšces du pain et du vin, les donna Ă  manger et Ă  boire aux ApĂŽtres et leur laissa l’ordre de perpĂ©tuer ce mystĂšre. » ‱ L’anamnĂšse En accomplissant l’ordre reçu du Christ Seigneur par l’intermĂ©diaire des ApĂŽtres, l’Église fait mĂ©moire du Christ lui-mĂȘme, cĂ©lĂ©brant principalement le mĂ©morial de sa Passion bienheureuse, de sa glorieuse RĂ©surrection, et de son Ascension dans le ciel. » L’acclamation d’anamnĂšse est chantĂ©e ou dite selon l’invitation choisie par le cĂ©lĂ©brant. Il en existe plusieurs formes, qui comportent toujours les trois dimensions du mĂ©morial » mort – rĂ©surrection – venue dans la gloire prĂ©vues par le Missel et s’adressent directement au Christ. ‱ LÂŽoffrande Au cƓur de cette mĂ©moire, l’Église, surtout celle qui est actuellement ici rassemblĂ©e, offre au PĂšre, dans le Saint-Esprit, la victime sans tache. L’Église veut que les fidĂšles non seulement offrent cette victime sans tache, mais encore qu’ils apprennent Ă  sÂŽoffrir eux-mĂȘmes et soient parfaitement rĂ©unis, de jour en jour, par la mĂ©diation du Christ, dans l’unitĂ© avec Dieu et entre eux, pour qu’à la fin Dieu soit tout en tous. Les priĂšres eucharistiques 2, 3 et 4 comportent ici une seconde Ă©piclĂšse sur le peuple, qui demande par le don de l’Esprit, l’unitĂ© des communiants et leur transformation en offrande vivante au PĂšre. ‱ Les intercessions On y exprime que l’Eucharistie est cĂ©lĂ©brĂ©e en union avec toute l’Église, celle du ciel comme celle de la terre, et que l’offrande est faite pour elle et pour tous ses membres vivants et morts, qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  participer Ă  la rĂ©demption et au salut obtenus par le Corps et le Sang du Christ. » ‱ La doxologie finale Elle exprime la glorification de Dieu ; elle est ratifiĂ©e et conclue par l’acclamation du peuple Amen. » Les rites de communion Puisque la cĂ©lĂ©bration eucharistique est le banquet pascal, il convient que, selon l’ordre du Seigneur, son corps et son sang soient reçus par les fidĂšles bien prĂ©parĂ©s comme une nourriture spirituelle. » PGMR, 80. ‱ Le Notre PĂšre. Pris dans l’offrande du Christ et devenus ses frĂšres, nous disons la priĂšre qu’il nous a transmise et qui nous prĂ©pare Ă  recevoir le pain vĂ©ritable. ‱ Le rite de la paix. L’Église implore la paix et lÂŽunitĂ© pour elle-mĂȘme et toute la famille humaine, et les fidĂšles expriment leur communion dans l’Église ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement » PGMR, 82. ‱ Le geste de la fraction. Accompli par le Christ Ă  la derniĂšre CĂšne 
 [il] signifie que les multiples fidĂšles, dans la communion Ă  l’unique pain de vie, qui est le Christ, mort et ressuscitĂ© pour le salut du monde, deviennent un seul Corps 1 Co 10, 17. Le prĂȘtre rompt le pain et met dans le calice une parcelle de l’hostie pour signifier l’unitĂ© du corps et du sang du Seigneur dans l’Ɠuvre du salut, c’est-Ă - dire le corps du Christ JĂ©sus vivant et glorieux. » PGMR, 83. ‱ L’Agneau de Dieu Agnus Dei. Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e autant de fois qu’il est nĂ©cessaire jusqu’à ce que le rite soit achevĂ©. La derniĂšre fois, elle est conclue par les mots Dona nobis pacem Donne-nous la paix. » PGMR, 83. La communion Les fruits de la communion au corps du Christ ressuscitĂ© sont immenses. Elle est une nourriture, elle nous sĂ©pare du pĂ©chĂ©, elle allume le feu de la charitĂ© en nous, elle rĂ©alise l’unitĂ© de l’Église cf. CEC, 1391 Ă  1397. Aussi, communions avec conscience du don qui nous est fait, des exigences de conversion qu’il suppose en gardant prĂ©sent Ă  l’esprit que l’Eucharistie n’est pas une rĂ©compense mais un moyen de guĂ©rison et de sanctification. Il est possible de communier dans la bouche et dans la main. Pendant que le prĂȘtre consomme le sacrement, on commence le chant de communion pour exprimer par lÂŽunitĂ© des voix lÂŽunion spirituelle entre les communiants, montrer la joie du cƓur et mettre davantage en lumiĂšre le caractĂšre “communautaire” de la procession qui conduit Ă  la rĂ©ception de l’Eucharistie. Le chant se prolonge pendant que les fidĂšles communient. 
. » PGMR, 86. N’oublions pas de garder un moment de silence. Toujours important dans la liturgie, il l’est particuliĂšrement aprĂšs la communion. ‱ La priĂšre aprĂšs la communion rĂ©capitule tout ce qui vient d’ĂȘtre vĂ©cu en demandant que se rĂ©alise dans toute notre vie ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu pendant la messe. L’IMPORTANCE DU SILENCE Au Dieu qui s’adresse Ă  nous, nous rĂ©pondons par le chant ou la priĂšre. Mais le grand mystĂšre qui dĂ©passe toute parole nous appelle au silence. Et le silence, Ă  l’évidence, fait aussi partie de la liturgie. Il faut que ce silence soit plein 
. Un silence qui n’est pas une pause oĂč mille pensĂ©es nous assaillent, mais un recueillement qui nous apporte la paix intĂ©rieure, qui nous laisse respirer et dĂ©couvrir l’essentiel. » JOSEPH RATZINGER, L’ESPRIT DE LA LITURGIE 4 Les rites de conclusion ‱ Les rites de conclusion comportent – De brĂšves annonces, si elles sont nĂ©cessaires ; – La salutation et la bĂ©nĂ©diction du prĂȘtre qui, certains jours et Ă  certaines occasions, est enrichie et dĂ©veloppĂ©e par la priĂšre sur lÂŽassemblĂ©e ou une autre formule solennelle ; – L’envoi du peuple par le diacre ou le prĂȘtre afin que chacun retourne Ă  ses bonnes Ɠuvres, en louant et bĂ©nissant le Seigneur. – Le baiser de l’autel par le prĂȘtre et le diacre, suivi de l’inclination profonde vers l’autel par le prĂȘtre, le diacre et les autres ministres » PGMR, 90. L’envoi Les formules d’envoi expriment bien ce mouvement de l’Eucharistie – Allez dans la paix du Christ» – Allez porter l’Évangile du Seigneur » – Allez en paix, glorifiez le Seigneur par votre vie» – Allez en paix.» ‱ Chant d’envoi. MĂȘme si le Missel ne prĂ©voit pas de chant final, il est souvent d’usage d’en prendre un. Il prolonge alors le rite d’envoi comme un appel Ă  tĂ©moigner et Ă  partager, dans la joie et l’action de grĂące, le don reçu de Dieu. Un instrumental entraĂźnant peut aussi accompagner ce mouvement de l’envoi. POUR ALLER PLUS LOIN La messe et la liturgie expliquĂ©es
 aux cathos, Alain Dumont Editions de l’Emmanuel 2013
Uneimportance dĂ©lĂ©gation de la commune de Casablanca, conduite par la PrĂ©sidente du Conseil communal, Nabila Rmili, effectue une visite Ă  Paris, du 8 au 10 juin, Ă  l'invitation de la maire de Paris et prĂ©sidente de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), Anne Hidalgo. Ce dĂ©placement intervient Ă©galement Ă  l’invitation
Invitation PriĂšre 17 fĂ©vrier 2021 612 × 862 PrieurĂ© St Martin de Scry Image prĂ©cĂ©dente Image suivante As-tu priĂ© aujourd hui?
LaConfĂ©rence de Lambeth se rĂ©unira dans sa quinziĂšme Ă©dition du 26 juillet au 8 aoĂ»t Ă  CantorbĂ©ry. À l’approche de la confĂ©rence, l’archevĂȘque de CantorbĂ©ry lance un appel Ă 
Sophie de Villeneuve Un internaute se demande pourquoi faire dire des messes pour les dĂ©funts. À quoi cela sert-il ? Est-ce pour le salut de leur Ăąme, ou afin qu'ils prient pour nous ?L. F. Faire dire une messe », l'expression est courante, mĂȘme dans la bouche d'un prĂȘtre, mais elle est discutable. La messe est une cĂ©lĂ©bration, et non un cĂ©rĂ©monial, elle est une liturgie, c'est-Ă -dire une action du peuple chrĂ©tien. Mais c'est une trĂšs bonne question, qui Ă©voque l'expĂ©rience de la communion des saints. Par la priĂšre, par l'action liturgique, on transgresse les frontiĂšres gĂ©ographiques et historiques. On peut ĂȘtre sĂ©parĂ©s par des milliers de kilomĂštres, ou mĂȘme par des disputes ou des incomprĂ©hensions, on peut ĂȘtre sĂ©parĂ©s la mort qui semble dĂ©finitive et radicale. Mais par la priĂšre et l'action liturgique, les deux frontiĂšres gĂ©ographique et historique sont messe transgresse ces frontiĂšres-lĂ  ?L. F. La messe, la priĂšre, la liturgie transgressent ces frontiĂšres. MĂȘme une toute petite assemblĂ©e nous met en communion avec tous les chrĂ©tiens de tous les lieux et de tous les temps. Et quand nous lisons les Ă©crits d'un saint du passĂ©, comme ThĂ©rĂšse de Lisieux que le pape François affectionne, malgrĂ© l'Ă©criture un peu vieillotte, le langage un peu fleuri, quelque chose se met Ă  palpiter en nous. Et la frontiĂšre culturelle et historique est qu'une cĂ©lĂ©bration eucharistique apporte de plus ? La priĂšre toute simple ne suffit-elle pas ?L. F. La priĂšre est bien sĂ»r essentielle, elle permet de se relier aux autres. J'aime particuliĂšrement le Je vous salue Marie, qui dit Ă  la fin maintenant et Ă  l'heure de notre mort ». C'est une priĂšre que chacun dit personnellement Je vous salue », mais qui nous relie aux autres Ă  l'heure de notre mort ». Par cette priĂšre, et par bien d'autres, on peut se rendre prĂ©sent au moment ultime oĂč quelqu'un arrive devant le PĂšre. MĂȘme si l'on n'a pas pu ĂȘtre prĂ©sent au moment du dĂ©cĂšs d'un proche, on peut y communier par la priĂšre. Quant Ă  la liturgie eucharistique, elle est la source et le sommet de la communion. Car par l'action eucharistique, nous sommes rendus prĂ©sents au moment de la mort et de la rĂ©surrection du veut-il dire que quand nous cĂ©lĂ©brons une eucharistie pour les dĂ©funts, nous sommes mis en prĂ©sence de ces personnes ?L. F. On est surtout mis en prĂ©sence du Christ ressuscitĂ©, qui prĂ©side la liturgie Ă  travers le ministre qui la prĂ©side en son nom. A travers le Christ, nous sommes en communion avec les personnes que nous avons aimĂ©es et qui ne sont plus lĂ , et nous sommes aussi en communion avec les personnes que nous n'avons pas beaucoup aimĂ©es. De ce point de vue-lĂ  aussi, il y a une forme de transgression dans l'action eucharistique nous sommes invitĂ©s Ă  entrer en communion avec aussi cĂ©lĂ©brer une messe pour que le dĂ©funt aille au paradis », comme on disait autrefois ?L. F. Il est vrai qu'Ă  une Ă©poque, il y avait comme un grand marchandage plus on faisait dire de messes pour un dĂ©funt, plus on Ă©tait sĂ»r qu'il prenne le bon chemin. Et il faut bien reconnaĂźtre que cette reprĂ©sentation a marquĂ© le catholicisme, il en reste des traces. Mais si l'on veut bien examiner ce qui est cĂ©lĂ©brĂ© dans la liturgie, on voit bien que ce n'est pas ce qui est en jeu. Nous ne marchandons pas avec Dieu, c'est lui qui fait grĂące, et nous acceptons librement de recevoir cette grĂące. Dans la priĂšre eucharistique, on prie pour les vivants, pour tous les dĂ©funts, et plus particuliĂšrement pour tel ou tel quand une intention de priĂšre a Ă©tĂ© demandĂ©e. On prĂ©sente les personnes dĂ©funtes Ă  la misĂ©ricorde de Dieu, il ne s'agit en rien d'un veut dire qu'on est en communion avec elles, que l'on peut se rĂ©concilier avec elles Ă  travers la priĂšre et la cĂ©lĂ©bration ?L. F. On peut entrer dans un chemin de rĂ©conciliation qui sera achevĂ© quand on les retrouvera. En cette annĂ©e de la misĂ©ricorde, hĂątons-nous de nous rĂ©concilier d'abord avec nos frĂšres tant qu'ils sont vivants ! Ce qui n'est pas dĂ©nouĂ© ici-bas ne pourra l'ĂȘtre que plus tard, en rĂ©concilions-nous avant la mort !L. F. Oui, parce qu'on a encore la chance de pouvoir le se dire aussi que grĂące Ă  ces messes pour nos dĂ©funts, quand nous sommes en communion avec eux, ils peuvent nous aider, et faire encore partie de notre vie ?L. F. En rĂ©alitĂ©, ils font toujours partie de notre vie, particuliĂšrement ceux qui nous ont marquĂ©s un membre de notre famille, un saint, un Ă©ducateur. En vieillissant, nous prenons de plus en plus conscience de ceux grĂące auxquels nous sommes devenus ce que nous sommes. Et nous mesurons Ă  quel point nous sommes encore en lien avec nos aĂźnĂ©s, moi-mĂȘme par exemple avec mes grands-parents dĂ©cĂ©dĂ©s depuis longtemps, ou d'autres personnes encore qui ont beaucoup comptĂ© dans mon semblez n'aimer guĂšre parler des messes pour le salut de l'Ăąme de tel ou tel qui en aurait bien besoin, du purgatoire, du paradis
L. F. Accueillir la grĂące de Dieu demande tout un cheminement, qui commence ici-bas et s'achĂšvera en Dieu le PĂšre. La cĂ©lĂ©bration eucharistique ne vise pas Ă  faire avancer une cause, elle signifie que nous sommes en chemin, ensemble, y compris avec ceux qui sont dĂ©jĂ  cette cĂ©lĂ©bration nous concerne aussi ?L. F. Pas seulement, mais dire Ă  ceux qui se demandent s'ils doivent continuer Ă  faire cĂ©lĂ©brer des messes pour leurs dĂ©funts ?L. F. Ils doivent bien sĂ»r poursuivre cette heureuse pratique, qui est aussi une trĂšs bonne occasion de provoquer un rassemblement avec les aussi une occasion de rĂ©flĂ©chir Ă  sa propre mort ? Faut-il penser Ă  la mort ?L. F. Je ne sais pas qui n'y pense pas ! L'avantage de la liturgie eucharistique, c'est que le mot mort » y est publiquement prononcĂ©, ce qui est rare dans notre sociĂ©tĂ©. Et, dans la liturgie eucharistique, on est plongĂ© dans mort et dans la rĂ©surrection. Pas seulement dans la rĂ©surrection, mais aussi dans la mort ; pas seulement dans la mort, mais aussi dans la une façon de rappeler que la rĂ©surrection est notre aboutissement ?L. F. Nous sommes appelĂ©s Ă  la rĂ©surrection, et nous y sommes appelĂ©s dĂšs maintenant. Nous sommes en route vers la mort et vers la rĂ©surrection, qu'il faut anticiper autant que rĂ©surrection, qu'est-ce que c'est exactement ?L. F. C'est accueillir vraiment la vie que Dieu veut pour nous, qui sera complĂštement renouvelĂ©e. Les rĂ©cits des apparitions du Christ ressuscitĂ© sont la meilleure illustration, Ă  travers une expĂ©rience et des mots humains, de ce qu'est la rĂ©surrection. Et le pardon et le service sont les deux lieux essentiels oĂč s'expĂ©rimente la rĂ©surrection, qui est dĂ©jĂ  Ă  l'Ɠuvre en nous, mais que nous ne goĂ»terons que tout Ă  la lien que nous gardons avec nos dĂ©funts est-il utile Ă  notre progression vers la rĂ©surrection ?L. F. Il fait partie de tout ce qui est Ă  notre disposition pour cette marche commune, ce synode "route avec", en grec, comme dirait le pape François.
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Voyage immobile Grand Paris Bobigny 93 Il y a dĂ©jĂ  quelque temps avant que nous soyons confinĂ©s, j’ai initiĂ© un voyage d’une journĂ©e Ă  la rencontre d’une communautĂ© les Sikhs. Une minoritĂ© ethno-religieuse originaire du Pendjab Inde, peu connue en France et qui pĂątit de quelques a priori. InvitĂ©e dans leur lieu de culte Ă  Bobigny, je vous livre ci-aprĂšs ma dĂ©couverte du sikhisme et mon expĂ©rience culinaire
 Le repas dans le langar du Gurdwara Singh Sabha, Ă  Bobigny De l’Inde Ă  la Seine Saint-Denis
 Comme souvent lors de mes voyages, la nourriture est un prĂ©texte Ă  dĂ©couvrir l’Autre ». Ainsi, lors de mon pĂ©riple en Inde du Nord en 2017, sur le thĂšme de la nourriture, j’avais visitĂ© le cĂ©lĂšbre Gurdwara Bangla Sahib, le plus grand temple sikh de Delhi, avec son sublime parterre de marbre blanc, sa coupole dorĂ©e et son impressionnant bassin aux ablutions. Ce premier pas vers le sikhisme avait Ă©tĂ© incroyablement intĂ©ressant, d’autant que je m’étais retrouvĂ©e dans l’immense cuisine du temple, oĂč plus de 30 000 repas vĂ©gĂ©tariens Ă©taient prĂ©parĂ©s chaque jour. J’y ai notamment appris que dans les annĂ©es 1980, des violences politiques ont menĂ© les Sikhs Ă  fuir le Pendjab. RĂ©alisation du pain dans le langar » la cuisine communautaire du Gurdwara Bangla Sahib Aujourd’hui, la diaspora sikhe compte plus de 30 millions de Sikhs Ă  travers le monde – environ 30 000 en France – dont la majoritĂ© se trouve en Seine Saint-Denis. Une diaspora rĂ©putĂ©e gĂ©nĂ©reuse et hospitaliĂšre, trĂšs respectueuse des lois de la RĂ©publique mais qui lutte souvent contre des discriminations raciales et sociales. Voulant renouveler cette expĂ©rience enrichissante, j’ai sollicitĂ© la communautĂ© Sikhe de France pour la rencontrer. EnthousiasmĂ©e par ma dĂ©marche, elle m’a conviĂ©e Ă  Bobigny, pour une visite de leur Gurdwara Singh Sabha le plus grand lieu de culte en Seine Saint-Denis. Depuis 2014, en partenariat avec le Conseil GĂ©nĂ©ral du dĂ©partement et l’Office du tourisme de la Seine-Saint-Denis, des portes-ouvertes du temple sont organisĂ©es. D’aprĂšs ce que j’ai compris, c’est un gage important de reconnaissance pour la communautĂ© Sikhe car par ce biais elle peut mieux se faire connaĂźtre et ainsi faire tomber les a priori et Ă©viter les amalgames. La popote communautaire qui sert Ă  alimenter environ 30 000 repas vĂ©gĂ©tariens par jour Ă  Delhi, Inde. Enclave pendjabi Ă  Bobignyï»ż Il a suffit de me rendre Ă  Bobigny, au bout de la ligne 5 du mĂ©tro, de marcher un peu pour arriver au pied d’une grande bĂątisse Ă  coupoles en lotus et d’y rencontrer mon hĂŽte du jour Bikrangit Singh. Je fais partie de la petite douzaine de curieux a ĂȘtre venue ce weekend Ă  la porte-ouverte annuelle du Gurdwara Singh Sabha. J’ai hĂąte de dĂ©couvrir le fonctionnement de ce lieu de culte et de goĂ»ter Ă  la cuisine vĂ©gĂ©tarienne
 Le Gurdwara lieu de culte sikhï»ż PrĂšs du mat safran oĂč flotte le drapeau sikh, Bikrangit Singh, notre hĂŽte – joliment vĂȘtu de bleu, enturbanĂ© et pieds nus – se tient devant la porte du Gourou » Guru » = guide-professeur et Dwar » = porte . LĂ , Bikrangit nous explique que son lieu de culte se compose de trois parties distinctes le rez-de chaussĂ©e, accessible Ă  tout le monde et les niveaux supĂ©rieurs avec la salle de priĂšre, la cuisine et le rĂ©fectoire. Il nous explique briĂšvement le dĂ©roulĂ© de notre immersion Pour dĂ©couvrir les traditions et les rĂšgles religieuses qui encadrent notre vie de sikh, je vais vous demander de vous plier aux restrictions pas d’alcool ni tabac et de suivre mes conseils. Une fois dĂ©chaussĂ© et votre tĂȘte couverte, vous aurez l’occasion de vous rendre dans la salle de priĂšre, de partager un encas dans notre cantine puis d’assister Ă  une prĂ©sentation de notre religion. Les questions sont Ă©videmment les bienvenues, n’hĂ©sitez pas Ă  me solliciter. » InaugurĂ© en 2011, j’apprends que le Gurdwara est Ă  la fois lieu de priĂšre, centre culturel et cantine communautaire et qu’il est ouvert Ă  tous, sans distinction de sexe, de religion, de nationalitĂ© ou de classe sociale. MĂȘme en dehors de cette visite guidĂ©e », il est donc possible de venir au Gurdwara, Ă  condition de respecter les rĂšgles de base – enlever ses chaussures– se couvrir la tĂȘte foulard distribué– interdit de pĂ©nĂ©trer dans le temple avec de l’alcool ou des cigarettes– avoir des vĂȘtements amples Ă©viter les jupes courtes, les fidĂšles s’assoient par terre en tailleur “Au Gurdwara, on vient nourrir Ă  la fois son corps et son esprit” La salle de priĂšre et le livre sacrĂ© AprĂšs tous s’ĂȘtre lavĂ©s les mains et les pieds, foulards sur la tĂȘte nous montons l’escalier Ă  la moquette douce pour nous rendre dans la salle de priĂšre une grande piĂšce oĂč se pratique un mariage sikh en petit comitĂ©. Au fond de la salle trĂŽne le livre sacrĂ©, le Guru Granth Sahib, vĂ©nĂ©rĂ© comme un gourou vivant. La personne qui chante des extraits aĂšre le livre avec un trĂšs beau balais Ă  plumes. La salle est assez dĂ©pouillĂ©e mais l’harmonie des chants, de l’accompagnement du tabla et de l’harmonium portatif envoĂ»tent. Silencieux, nous restons lĂ  un moment Ă  observer la cĂ©rĂ©monie marital avant que notre hĂŽte nous fasse signe de nous lever discrĂštement. Avant de quitter la salle de priĂšre, on m’indique de mettre mes mains en coupe pour recevoir le Parshad, un met sucrĂ© offert Ă  toute personne prĂ©sente dans le gurdwara et venant d’assister Ă  la rĂ©citation d’une priĂšre. L’offre et la rĂ©ception de cette bouchĂ©e sucrĂ©e fait partie des protocoles d’hospitalitĂ© des Sikhs. Peu appĂ©tissant de visu, une fois en bouche je suis Ă©tonnĂ©e par l’équilibre et l’onctuositĂ© du met. Il faut spĂ©cifier que cette bouchĂ©e n’est autre qu’un tiers de beurre clarifiĂ©, un tiers de sucre et un tiers de semoule
 D’aprĂšs notre hĂŽte, c’est une paritĂ© qui souligne l’égalitĂ© homme-femme dans cette religion. GĂątĂ©e par tant d’attentions et de spiritualitĂ© me voilĂ  fin prĂȘte pour la suite de l’immersion ! “Ce repas pris en commun symbolise l’unitĂ© de la communautĂ© et l’absence thĂ©orique de notion de castes.” Le langar AprĂšs avoir priĂ© et mĂ©ditĂ©, les fidĂšles se rendent dans la salle de restauration, au langar des rangĂ©es de tapis oĂč tout le monde s’assied en tailleur. Le langar est une sorte de cantine ouverte Ă  tous, oĂč on peut se restaurer gratuitement. Ici, la nourriture prĂ©parĂ©e est vĂ©gĂ©tarienne afin de convenir Ă  tous, sans distinction. La charitĂ© des sikhs envers tout un chacun – sikhs ou non-sikhs – est vraiment matĂ©rialisĂ©e par le langar. Notre hĂŽte Bikrangit nous explique que “dans n’importe quel Gurdwara du monde se trouve un langar. Ici, on peut accueillir jusqu’à 1000 fidĂšles, et cela cinq fois par jour le dimanche.” Le partage du repas dans le langar Le repas En rangĂ©e, assise en tailleur, entre un sikh et une jeune femme musulmane venant de Drancy, j’observe les incessantes allers et venues des bĂ©nĂ©voles, avec leurs gamelles et leur grand seau de lĂ©gumes Ă©picĂ©s. Notre repas partagĂ© Ă  mĂȘme le sol est une invitation Ă  voyager. Dans l’assiette en inox compartimentĂ©e, on nous y a servi un chapati pain, des badji de pommes de terre beignets, du dal plat de lentilles, du yaourt, un mĂ©lange de lĂ©gumes avec du paneer fromage indien et des jalebi tortillons frits sucrĂ©s trempĂ©s dans du sirop. Je comprends que la prĂ©paration de la nourriture tout comme son service met en avant une valeur importante du sikhisme, l’action dĂ©sintĂ©ressĂ©e le sewa. Au dessert, Bikrangit m’explique aussi pourquoi nous sommes par terre Si nous sommes tous assis Ă  mĂȘme le sol c’est parce qu’il faut assoir son Ă©go et accepter de manger Ă  cĂŽtĂ© de quelqu’un d’un autre statut social que soi. » Au langar, on est donc nourri Ă  volontĂ© tant qu’on fini son assiette et avant de sortir de cette salle, je retiens cette belle leçon “on est tous Ă©gaux et avons le droit Ă  la mĂȘme chose”. “Les sikhs, alors qu’ils sont moins de 1% de la population mondiale ont construit – Ă  eux seuls – la plus grande cantine gratuite du monde !” Les coulisses de la cuisine AprĂšs un bref coup d’oeil en cuisine, un lavage de main essentiel car, petit dĂ©tail, nous avons mangĂ© avec nos doigts, notre petit groupe descend dans une salle au rez-de -chaussĂ©e. On nous sert un thĂ© Ă©picĂ© Ă  la cardamome et la prĂ©sentation sur le sikhisme commence
 Qui sont les Sikhs ? Si nous reconnaissons aisĂ©ment les Sikhs grĂące Ă  leur barbes fournies et leur dastaar » = turban qui protĂšge leur longue chevelure sacrĂ©e, leur religion est peu connue en France et pĂątit de quelques clichĂ©s. Cette religion monothĂ©iste mĂ©connue est pourtant la cinquiĂšme religion au monde en nombre de pratiquants. En sanskrit, le terme sikh signifie “disciple/ Ă©tudiant” et dĂ©signe tous les adeptes du sikhisme. Le sikhisme a Ă©tĂ© fondĂ© Ă  la fin du XVĂšme siĂšcle par le Guru Nanak Dev Ji, dans le Nord du sous-continent indien au Pendjab, rĂ©gion actuellement prise en sandwich entre l’Inde et le Pakistan. Guru signifie en sanskrit professeur/guide », il a un rĂŽle intellectuel, spirituel et philosophique. Le premier guru a mis en avant trois rĂšgles de vie gagner honnĂȘtement sa vie, partager ses ressources et mĂ©diter tout en menant une vie vertueuse. Ses neuf prĂ©dĂ©cesseurs ont chacun mis leur pierre Ă  l’édifice. Par exemple, le Guru Arjun Dev – a fondĂ© le temple d’or d’Armritsar, lieu Saint du Sikhisme en Inde et le Guru Gobind Singh a recueilli dans un livre sacrĂ© de 1430 pages les enseignements des dix maĂźtres spirituels sikhs ainsi que des aspects spirituels hindous et musulmans. Ce recueil sacrĂ© est considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre vivant et se retrouve vĂ©nĂ©rĂ© dans toutes les salles de priĂšres des Gurdwaras. L’identitĂ© sikhe et les 5K » Les Sikhs prĂȘchent une vie intĂšgre et invitent Ă  vivre de maniĂšre fraternelle et gĂ©nĂ©reuse en intĂ©grant l’ordre des Sikhs le Khālsā. Le Khālsā est une seule famille oĂč les Sikhs, hommes et femmes, se reconnaissent tous comme Ă©gaux, avec une destinĂ©e commune. C’est en partie pour cela que les Sikhs ont les mĂȘmes noms de famille Kaur pour les femmes signifie “princesse” ou “lionne”, et Singh “lion” pour les hommes. Chaque membre de l’ordre du Khālsā suit les cinq K » l’identitĂ© sikh. Les cinq K » sont des attributs visibles, tel un uniforme, que les Sikhs font voeu de porter en permanence – Kes interdiction de se couper les cheveux ou les poils forces vitales ainsi, le turban est un attribut permettant de couvrir leur longue chevelure– Kangha un peigne en bois pour tenir leurs cheveux sous le turban– Kirpan le poignard, une sorte de mini dague qui rappelle les persĂ©cutions passĂ©es et permet de se souvenir de la nĂ©cessitĂ© de dĂ©fendre la libertĂ© de conscience contre l’obscurantisme.– Kara le bracelet autour du bras qui tient le poignard et qui symbolise l’humilité– Kaccha une sorte de sous-vĂȘtement bouffant permettant des mouvements adĂ©quats pour le combat. Avec cette tenue et le poignard, le sikh se tient en quelque sorte toujours prĂȘt pour le combat. Mon hĂŽte Bikrangit Singh retrace l’histoire des Sikhs Ă  travers les siĂšcles Vaisakhi Le vaisakhi est une fĂȘte traditionnelle sikhe, cĂ©lĂ©brĂ©e mi-avril. C’est un jour important pour la communautĂ© sikhe du monde entier pour plusieurs raisons. Historiquement, Vaisakhi reprĂ©sente la fĂȘte des moissons et prend son nom de Vesak deuxiĂšme mois du calendrier solaire sikhe et depuis 1699 Vaisakhi commĂ©more aussi la crĂ©ation de l’ordre des Sikhs initiĂ©s, le Khalsa . C’est une fĂȘte religieuse trĂšs apprĂ©ciĂ©e des petits et des grands qui cĂ©lĂšbrent cette journĂ©e Ă  coup de processions, offrandes, etc. En Seine-Saint-Denis, Vaisakhi est cĂ©lĂ©brĂ©e par la diaspora sikhe depuis 1988. Si la premiĂšre cĂ©lĂ©bration de Vaisakhi s’est dĂ©roulĂ©e Ă  porte de Bagnolet, la plus importante est dĂ©sormais fĂȘtĂ©e tous les ans Ă  Bobigny. Les rues oĂč passe le cortĂšge sont lavĂ©es par les bĂ©nĂ©voles sewardas puis parsemĂ©es de fleurs pour parfumer le passage du char oĂč se trouve le livre sacrĂ©, alors sorti pour l’occasion. Des mets penjabi sont souvent offerts aux fidĂšles et curieux de passage, des dĂ©monstrations de gatka art martial sikh sont rĂ©alisĂ©es sur le bitume et de jeunes sikhs en fin de cortĂšge expliquent en quoi consiste cette fĂȘte. Vaisakhi est Ă  la fois l’occasion pour la diaspora de renouveler ses voeux religieux mais aussi d’afficher publiquement ses traditions et sa culture. Je vous invite grandement Ă  venir au printemps prochain Ă  Bobigny pour assister quelques heures Ă  cette cĂ©lĂ©bration festive. Vaisakhi, la fĂȘte annuelle sikhe, dans les rues de Bobigny. Le temps d’une journĂ©e, ce voyage presque immobile m’a de nouveau prouvĂ© que le dĂ©paysement existe et cela Ă  peu de bornes de chez moi. J’ai chamboulĂ© mes habitudes en mangeant avec les doigts une cuisine vĂ©gĂ©tarienne Ă©picĂ©e que je n’ai pas coutume de prĂ©parer Ă  la maison et ai rencontrĂ© des franciliens qui m’ont Ă©largi mes horizons. Une immersion d’une journĂ©e qui coupe le quotidien et fait prendre conscience de la richesse cultuelle et culturelle du Grand Paris ! Temple sikh Gurdwara Singh Sabha16-20, rue de la Ferme, 93 000 BobignyMĂ©tro ligne 5 Bobigny-Pablo Picassoou Tram 1 La Ferme GZrxtb8. 247 432 110 56 416 204 261 348 435

invitation a la priere commune lors de l office