Les Français sont en 2022 plus de 20 millions à utiliser régulièrement un vélo, dont environ un tiers sont des cyclistes assidus qui pratiquent ce sport plusieurs fois par semaine pour s’entraîner. Avec 120 000 licenciés, le cyclisme est également la cinquième activité sportive de l’hexagone, un classement qui ne prend pas en compte les nombreux sportifs qui s’exercent par eux-mêmes. Activité d’extérieur, le cyclisme soumet l’organisme aux aléas du climat et du terrain. Il requiert donc un équipement adapté, dont les lunettes font partie intégrante. Pourquoi en porter et lesquelles choisir pour une pratique régulière ? Top 5 des meilleures lunettes de cyclisme Lunettes Oakley Sutro les plus résistantes. Les lunettes idéales pour un usage assidu. Très résistantes, elles sont totalement recommandées pour un usage quotidien et sur des terrains rustiques. Caractéristiques Monture cerclée en polymère de nylon Plaquettes de nez antidérapantes Verres spécialement conçus pour une meilleure distinction des contrastes et des détails Filtre de luminosité à 35% Points positifs Durabilité Solidité Légèreté Matériau de confection imperméable Points négatifs Onéreuses Peu flexibles Lunettes Van Rysel ROADR les meilleures lunettes de cyclisme femme. Le choix visage fin Verres catégorie 3 ou photochromiques en polycarbonate Grips antidérapants sur nez et branche Système air flow pour limiter la buée Grande taille des verres confère une meilleure vision périphérique. Très légères avec leur 32 g Parfaitement adaptées pour un port de tête féminin, ces lunettes sont à la fois performantes et esthétiques pour une utilisation optimale et fréquente. Points positifs Légèreté Esthétisme Large champ de vision Points négatifs Peu adaptées par temps couvert Effet miroir uniquement esthétique et surface des verres rayable facilement Lunettes Rock rider les lunettes les moins chères. Polyvalentes et solides, ces lunettes de cyclisme sont parmi les plus abordables du marché et proposent un rapport qualité/prix particulièrement satisfaisant. Caractéristiques Verres antibuée polycarbonates interchangeables catégories 0 à 3 Monture en mélange polyamide-caoutchouc Forme enveloppante Points positifs Légèreté Large champ de vision Robustesse Points négatifs Déconseillées pour regarder directement le soleil Rayables facilement Lunettes Queshark polarisées TR90 les meilleures lunettes pour les petites têtes. Robustes et légères, ces lunettes très souples sont conçues pour d’adapter à toutes les formes de visages et de crânes, en particulier pour les petits gabarits. Caractéristiques Verres polarisés catégorie 3 interchangeables Monture en Grilamide TR90 Coussinet de nez en silicone Points positifs Légèreté Souplesse Polyvalence Points négatifs Verres difficiles à inter changer Lunettes NEATT NEA les meilleures lunettes tous critères confondus Polyvalentes et ergonomiques, ces lunettes allient simplicité, efficacité et protection optimale, pour un prix modique en comparaison de ses performances techniques. Caractéristiques Quatre verres polycarbonates haute définition, catégories 0 à 3 Filtration UV ISO 12312 Pochette microfibres et étui souple Points positifs Légèreté Souplesse Polyvalence Prix très abordable Points négatifs Sensibles à la buée Pourquoi porter des lunettes de cyclisme ? Le port de lunettes de cyclisme n’est pas forcément nécessaire lorsque l’on utilise un vélo de manière occasionnelle ou pour ses déplacements quotidiens. Ce type d’équipement s’adresse en priorité aux cyclistes assidus qui pratiquent plusieurs fois par semaine et pas seulement pour le loisir. Les lunettes revêtent un caractère essentiel, car elles préservent les yeux de nombreuses agressions extérieures et apportent un certain confort, parfois bien appréciable en fonction des conditions météorologiques. Une protection contre le soleil Le soleil peut rapidement devenir un ennemi pour le cycliste, particulièrement l’été ou lorsque la météo est au beau fixe. Il est en outre très désagréable de rouler plusieurs dizaines de kilomètres avec le soleil dans les yeux. Le cyclisme reste un sport qui implique des sorties relativement longues, pendant lesquelles la course du soleil change et le tracé du parcours varie dans plusieurs directions. De l’aube au crépuscule, le soleil passe d’est en ouest avec un pic au zénith aux alentours de midi et peut devenir très aveuglant, notamment lorsqu’il flirte avec la ligne d’horizon. Les puristes qui empruntent à vélo, en entier ou pour partie, la route 66 aux États-Unis sont confrontés à la problématique de la lumière solaire durant l’ensemble de leur trajet, puisqu’il ne varie presque jamais. Peu importe le sens choisi d’est en ouest ou inversement, le cycliste aura forcément le soleil face à lui pendant son parcours. Mais nul besoin d’aller si loin pour comprendre le mécanisme, car la France compte également des routes rectilignes qui confrontent le sportif à la morsure désagréable des rayons solaires. La lumière du soleil force mécaniquement à plisser les yeux ou à détourner le regard, ce qui, au-delà d’un frein potentiel à la performance, détourne l’attention et engendre souvent des accidents. Les lunettes sont donc essentielles pour protéger les yeux du soleil et de la luminosité en général. En effet, même sous un ciel couvert ou en période hivernale, la réverbération provoque le même réflexe de défense oculaire qui consiste à plisser les yeux. Lorsque vient la neige en montagne ou sur les plateaux en contreforts, la luminosité due à la réverbération peut être multipliée par dix et se révéler bien plus incapacitante que le soleil lui-même. Le même phénomène peut être observé par effet de réfraction sur les surfaces liquides des lacs, des cours d’eau ou au bord de la plage. Une protection contre la transpiration Les lunettes de cyclisme protègent également de la transpiration. Tout sportif est au fait de la sudation due à l’effort, qui perle très souvent dans les yeux, malgré le filtre naturel des sourcils et des cils. Selon le terrain et la déclivité de la route, le cycliste n’a pas toujours le loisir de pouvoir lâcher une main pour s’essuyer le visage, comme le ferait un tennisman avec un bandeau de poignet. Sur un trajet sinueux, la transpiration, cumulée parfois à la luminosité, est un facteur d’accident en plus d’être un facteur d’inconfort. Au-delà de l’aveuglement qu’elle peut provoquer, la sueur est un composé particulièrement salé plus que les larmes auxquelles les yeux sont habitués qui possède un pH acide et provoque un effet de démangeaison, parfois corrosif pour la cornée. De fait, avoir de la transpiration dans les yeux déclenche des réflexes de protection comme des clignements de paupières ou des gestes involontaires pour frotter avec ses mains. Des lunettes bien adaptées peuvent permettre d’aider la barrière naturelle des sourcils et détourner le ruissellement de la transpiration sur les joues Une protection contre le vent Pour le cycliste, le vent est un irritant oculaire persistant et incontournable. Selon les conditions météorologiques, il peut souffler de face avec une force variable qui dépend de nombreux facteurs, comme la végétation ou le terrain qui créent parfois des couloirs naturels plus propices à la circulation des courants d’air. Si la tendance générale d’un épisode venteux peut être anticipée par des études météorologiques, son application locale est difficile à déterminer avec précisions. Le cycliste est donc soumis à des aléas fréquents, qui peuvent participer d’une simple bise à des bourrasques sporadiques et parfois très fortes. Le mouvement mécanique du vélo en lui-même provoque également un flux d’air continu dès l’instant où l’on se met en mouvement. En conséquence, même lorsqu’il roule avec le vent dans le dos, le cycliste reçoit un courant d’air permanent dans les yeux, qui s’exacerbe d’autant plus dans les descentes. Ce phénomène physique est particulièrement irritant pour la cornée. En effet, les yeux sont en permanence humidifiés par le système lacrymal, qui permet en théorie de conserver une couche protectrice sur le globe oculaire. Le vent perturbe cet équilibre en asséchant la surface de l’œil, ce qui le fragilise tout en générant des irritations et des difficultés à distinguer correctement l’environnement immédiat. Les lunettes de cyclisme sont une protection contre le vent, qui apparaissent en conséquence comme un équipement idéal pour garantir le confort oculaire nécessaire à une séance d’entraînement efficace. La pluie et la neige Peu de cyclistes interrompent leur entraînement ou leur saison de compétition en période d’intempéries. Certains optent bien pour une entrainement sur home trainer, mais ce n’est pas la majorité. La pluie et la neige participent donc pleinement à l’environnement sportif. Outre le ruissellement d’eau sur le visage que provoque la pluie, elle reste également un facteur qui dégrade la visibilité. Selon l’inclinaison des gouttes et la vitesse du cycliste, elle peut entrer en contact direct avec les yeux. La neige, quant à elle, est constituée de flocons, dont la trajectoire est totalement aléatoire. Porter des lunettes de cyclisme permet en conséquence de s’entraîner en tout temps, de protéger les yeux contre les intempéries et également de les soustraire à la morsure du froid. Les éléments naturels Nombre de particules exogènes sont véhiculées par l’air et constituent un risque pour les yeux des cyclistes. Sans préjuger de la qualité atmosphérique de certains lieux plus élevés ou plus préservés de l’activité humaine, des éléments naturels peuvent entrer en contact avec les yeux en provoquant blessures, désagréments ou troubles de la vision. Tous cyclistes assidus ont déjà fait l’expérience des nombreux insectes qui peuplent les parcours de vélo. Il n’est pas rare que l’un d’entre eux vienne s’écraser sur le visage ou sur le corps. En l’absence de lunettes, le risque majeur reste de recevoir un insecte dans les yeux. Les mouches ou les guêpes peuvent avoir un impact sur la cornée et provoquer un choc passager en engendrant parfois blessures légères ou éraflures. Très paradoxalement, les moucherons ou moustiques sont les plus dangereux, car ils se noient dans le liquide lacrymal en se perdant entre la cornée et la paupière. Il est presque impossible de s’en défaire sans s’arrêter pour inspecter l’ensemble de l’œil dans un miroir ou le rincer à l’eau. Outre le désagrément passager, cette pause peut être particulièrement préjudiciable lorsque l’on recherche la performance en compétition. De surcroît, recevoir un insecte dans l’œil peut s’avérer très dangereux sur une route sinueuse ou fréquentée par d’autres véhicules. L’attention et les réflexes du cycliste ne manqueront pas d’être altérés et d’occasionner un accident ou une chute potentielle. Cette problématique est également criante pour d’autres éléments naturels. Les projections de gravier sur certaines routes sont un facteur d’accident et de blessures à l’œil. Les poussières soulevées par le vent ou d’autres véhicules constituent aussi une gêne pour le cycliste et légitiment d’autant plus le port de lunettes. Lors de trajets en forêt, sur des sentiers étroits ou mal entretenus, il est fréquent que des petites branches soient présentes à hauteur de visage. La vitesse ne permet souvent pas de les voir ou de pouvoir les éviter. Les sportifs sont également soumis à de nombreux allergènes tout au long de l’année. Si certains n’ont aucune incidence sur la physiologie, d’autres représentent des irritants potentiels pour les yeux. Le port de lunettes reste donc indiqué, surtout au printemps lorsque les diverses graminées sont portées par le vent. Quels sont les troubles potentiels lorsqu’on ne porte pas de lunettes de cyclisme ? Les yeux sont des organes très performants, mais relativement fragiles, et dont la protection est primordiale pour la pratique du cyclisme à bon niveau. Même si certains sportifs sont plus sensibles que d’autres au niveau oculaire, nul n’est à l’abri de développer des troubles de la vision ou de subir détériorations mineures de l’œil. Voici une liste non exhaustive des pathologies et désagréments les plus courants, lorsqu’on ne porte pas de lunettes de cyclisme. La conjonctivite Maladie bénigne, mais très incapacitante, la conjonctivite est une inflammation des muqueuses des paupières qui engendre des démangeaisons, des rougeurs et des picotements. Elle est généralement due à un allergène, comme les pollens ou les graines, mais peut aussi être provoquée par une bactérie lors d’un contact entre les yeux et un élément extérieur. L’obstruction des canaux lacrymaux L’œil est naturellement humidifié par les battements de paupières qui répartissent les larmes sur sa surface. Le canal lacrymal permet d’évacuer le trop-plein de larmes vers la cavité nasale. Lorsque des particules en suspension se déposent sur la cornée, elles sont automatiquement repoussées sur les extrémités de la cavité oculaire, où sont situés les canaux lacrymaux. L’accumulation de particules peut obstruer ces canaux en provoquant une inflammation. Excès de larmes, vision trouble et douleurs oculaires en sont les symptômes les plus fréquents. Le décollement rétinien Cette maladie est plus connue sous le nom des mouches volantes », car le décollement rétinien provoque des visions de petites taches noires. Sous l’effet d’un impact, comme une branche ou un caillou, la rétine se désolidarise des autres membranes de l’œil, jusqu’à parfois se déchirer. L’ophtalmie L’ophtalmie est une maladie due à la brûlure de la cornée par les rayons ultraviolets du soleil. Une exposition prolongée sans la protection de lunettes adaptées provoque des troubles de la vision et une production excessive de larmes. Également, l’agression des éléments extérieurs peut provoquer des micros coupures de la cornée et favoriser l’apparition d’infections oculaires. Le confort Ergonomie et confort sont les maîtres-mots pour acquérir des lunettes de cyclisme. Les cyclistes choisissent trop souvent leurs lunettes en fonction de critères esthétiques. Ils sacrifient ainsi la santé de leurs yeux au bénéfice d’un critère secondaire, d’autant qu’à l’heure actuelle la plupart des lunettes sont conçues selon un design destiné justement à embellir le sportif. Un cycliste passe plusieurs heures par semaine sur son vélo et les lunettes ne doivent donc en aucun cas avoir une tenue désagréable. Protection ? Oui ! Mais sans sacrifier le confort au profit de lunettes peu ergonomiques qui représentent plus une gêne qu’un atout. Pour ce faire, préférez des lunettes légères qui seront plus agréables à porter sur un parcours long. Selon la taille de la tête, il est important d’adapter la longueur des branches, qui permettra de maintenir les lunettes sur le visage et d’éviter qu’elles ne se déplacent. Elles peuvent en ce sens être équipées de bandes en caoutchouc au niveau du nez, ce qui assure un meilleur équilibre. Il est également possible de faire revêtir l’intérieur des branches d’un matériau antidérapant pour garantir le maintien sur la chevelure. En revanche, les branches ne doivent pas être trop serrées au risque de provoquer des maux de tête et une sensation d’étau au niveau du crâne. Il est préférable que les lunettes soient enveloppantes », c’est-à-dire qu’elles couvrent l’intégralité des yeux, afin de les protéger, tout en laissant passer les courants d’air qui évitent la formation de la buée sur les verres. La monture des verres Le choix de la monture est directement lié à l’ergonomie et au confort. Elle doit être à la fois souple et stable pour s’adapter plus facilement à la forme du visage. Deux types de montures différentes sont actuellement proposés sur le marché les montures cerclées et les montures semi-cerclées. Il existe également des modèles allégés sans aucune armature de monture, plus rares et moins prisés cependant. La monture cerclée entoure la totalité du verre. Elle est donc plus résistante, mais plus lourde. Cette monture est à privilégier pour un parcours sinueux ou lorsque les conditions météorologiques ne sont pas clémentes. Elle permet de mieux protéger les verres contre les chocs et convient donc aux parcours forestiers ou aux chemins non bitumés. La monture semi-cerclée n’encadre que la partie supérieure des verres. Elle est plus légère, mais beaucoup moins résistante au choc. Ce type de monture est parfaitement adapté pour les parcours longs sur routes sans aspérités. Les verres Les verres doivent être le critère déterminant pour l’acquisition de lunettes de cyclisme. Le plus souvent, ils sont fabriqués en polycarbonate ou en verre organique, matériaux plus légers que du verre classique, qui peuvent se fendiller sous l’impact d’un choc, mais qui ne se briseront pas. Sur les lunettes à monture semi-cerclée, les verres sont fréquemment interchangeables, ce qui permet de les adapter aux caractéristiques topographiques du parcours choisi et aux conditions météorologiques. Il peut être judicieux de posséder un panel de verres de différentes couleurs, de différentes catégories, voire de différentes matières. Les verres sont classés en cinq catégories Catégorie 0 typologie de verres transparents, qui ne sont pas conçus pour une exposition au soleil, mais pour des sorties sous la pluie ou de nuit, lorsque la luminosité est très faible. Ces verres ne filtrent que 0 à 19% de la lumière ambiante. Catégorie 1 toujours peu adaptée à l’ensoleillement, cette catégorie filtre 20 à 57% de la lumière. Elle est donc conseillée pour une météo nuageuse ou brumeuse. Catégorie 2 verres à filtration lumineuse moyenne, entre 58 et 82%, ils sont recommandés par temps d’éclaircies. Catégorie 3 avec 83 à 92% de filtration, c’est la gamme de verre la plus utilisée par les cyclistes, qui apporte une protection parfaite contre les UV par temps ensoleillé. Catégorie 4 le verre 97% de filtration, dédié aux parcours en montagne, sous la neige ou à proximité d’un plan d’eau, lorsque la luminosité est à son paroxysme à cause de la réverbération du soleil sur une surface blanche ou aqueuse. En plus des diverses catégories de verre, il existe également plusieurs technologies de revêtement, qui permettent de cibler des désagréments précis. Les verres photochromiques ils sont spécialement conçus pour changer de teinte en fonction de la luminosité. Cette technologie est parfaite lorsque le plafond est nuageux, mais que le soleil est particulièrement lumineux. Elle permet de ne pas avoir à changer de verre ou de lunettes à chaque variation de la lumière. Les verres antibuée traités pour favoriser l’évacuation de l’humidité, ces verres conviennent parfaitement aux temps pluvieux d’automne, aux embruns marins, aux sous-bois brumeux et surtout aux cyclistes qui transpirent de la tête. Les verres polarisants comme les verres utilisés pour la navigation, les verres polarisants sont traités pour atténuer les reflets et favoriser les contrastes. Les verres iridium verres réfléchissants, appelés aussi miroirs », parfaitement adaptés à une forte luminosité. Matériaux Le matériau utilisé pour la confection des lunettes de cyclisme doit être à la fois souple, léger et résistant. Il diffère des matériaux utilisés pour les lunettes de vue qui ne sont pas choisis en fonction des mêmes critères. Le choix est cependant plus restreint que pour les lunettes de vue. Le polyamide matériau utilisé pour confectionner la plupart des lunettes de cyclisme, le polyamide est une résine thermoplastique très souple et incassable. L’acétate de cellulose également utilisée pour les lunettes de vue, cette matière plastique est très solide et facile à travailler, mais reste peu souple. L’acier déconseillé pour le cyclisme, car l’acier emmagasine beaucoup de chaleur. Ce matériau est cependant particulièrement résistant. Le caoutchouc souple, légère et résistante, cette matière supporte néanmoins difficilement les fortes chaleurs. Selon les statistiques de l’INSEE, sept Français sur dix portent des lunettes pour corriger leur vue, de manière occasionnelle ou au quotidien. Donc statistiquement parlant, sept cyclistes sur dix sont concernés par le port de lunettes correctrices. Les fabricants de lunettes de cyclisme se sont en conséquence particulièrement bien adaptés à la demande et proposent des alternatives pour pouvoir s’exercer au vélo en toute sérénité. Il existe trois possibilités pour coupler la correction optique des lunettes du quotidien avec des lunettes de cyclisme. Les lentilles de contact Il n’existe pas d’adaptation des lentilles de contact particulières pour les lunettes de cyclisme. En revanche, certaines lunettes sont mieux adaptées pour le port des lentilles. Préférer en ce sens un modèle englobant qui protège les yeux du vent, car les verres de contact sèchent très rapidement et sont particulièrement sensibles aux poussières et aux pollens. Il peut être également utile de choisir une paire de lunettes qui réduit la sudation, afin de ne pas introduire de liquide corrosif entre la lentille et la cornée. Les verres de contact ne s’adaptent pas au soleil et sont très réactifs aux UV. Des verres photochromiques peuvent en conséquence constituer un compromis très avantageux pour l’adéquation entre le port de lentilles et le cyclisme. Les lunettes adaptées à la vue De nombreuses marques comme Oakley sont compatibles avec la correction de la vue et peuvent être adaptées à la demande. La confection de lunettes de cyclisme personnalisées est relativement coûteuse, mais procure un confort certain et reste surtout un gage pour se prémunir contre les accidents. En effet, les problèmes de vue sont parmi les premiers facteurs d’accidents pour tous les sports confondus. Verres progressifs, verres photochromiques ou seulement teintés, toutes les options sont possibles en fonction des marques de lunettes de cyclisme et des moyens financiers de l’acheteur. Les inserts Les inserts ne sont ni plus ni moins que des mini lunettes de vue, qui, comme leur nom l’indique, viennent s’insérer dans les lunettes de cyclisme par un système de clipsage sur le devant de la monture. L’insert peut être bien entendu confectionné pour la correction de la vue du cycliste et en fonction de ses besoins. La myopie, par exemple, requiert une adaptation des verres très poussée, car son premier symptôme reste de ne pas distinguer les formes lointaines. Un problème bien handicapant lorsque l’on pratique le cyclisme fréquemment. Quels critères prendre en compte dans le choix de ses lunettes de vue ? Le choix de lunettes de cyclisme est certes lié à la protection générale des yeux, mais ajoute certains critères lorsqu’elles doivent être adaptées à la vue du cycliste. Pour les lunettes de cyclisme correctrices, il convient de choisir des montures particulièrement solides et de les équiper au maximum de renforts antidérapants, afin d’éviter de les faire tomber. L’investissement général pour ces lunettes en fonction des moyens de chacun bien entendu est si onéreux qu’il est rarement souhaitable de devoir en faire confectionner de nouvelles à plusieurs reprises. Les montures cerclées sont en outre à privilégier, car elles offrent une protection supplémentaire pour les verres correcteurs. Pour les inserts, la première difficulté sera de trouver des montures de lunettes compatibles, que toutes les marques ne proposent pas. Les marques les moins chères ne proposent pas toujours les encoches nécessaires pour mettre un insert, ce qui incite les cyclistes à investir dans des lunettes plus onéreuses. Après avoir trouvé une monture compatible, il convient de prendre en compte le champ de vision. Les inserts réduisent passablement l’angle de vue des lunettes de cyclisme. Il est en conséquence particulièrement souhaitable de choisir des lunettes à large champ de vision. Comme pour les lunettes correctrices, il est préférable d’opter pour une monture cerclée qui offrira une protection supplémentaire. En définitive, acquérir des lunettes est essentiel lorsque l’on pratique le cyclisme, car elles protègent les yeux des nombreuses agressions externes, qui concourent tant à mettre en péril le cycliste et sa santé oculaire, qu’à amoindrir ses performances en occasionnant de nombreux désagréments potentiels. Mis à jour par Quentin le 25/08/2022
VerjusIl y a 20 heures Le 25/08/2022 à 08:38. Si j'ai bien compris cet article a pour fonction essentielle non de nous informer mais de nous préparer à la future translation de ce Vous aimez le sport, mais le port de lunettes pour la vue vous semble un obstacle. Ne restez plus sur cette mauvaise impression, sur votre site MYMONTURE vous découvrirez toutes les montures de lunettes de sport qui s’adapteront à vos activités tout en corrigeant votre défaut visuel. Professionnel ou amateur, vos lunettes de vue de sport doivent avoir une tenue parfaite et s’assembler aux protections que vous devrez porter, comme un casque ou un masque. Grâce à des lunettes de vue spécialement étudiées pour faire du sport, vos exploits exploseront, votre concentration sera à son maximum, puisque vous ne penserez plus au risque de perdre vos lunettes et de ne plus voir correctement le monde qui vous entoure. Empreintes de précision et de technicité, les lunettes de vue pour le sport sont très pratiques. A la fois branchées et innovantes, elles sont fabriquées avec des matériaux robustes, souples et novateurs. En carbone, en acier ou en acétate, les lunettes de vue pour le sport allient parfaitement tenue, légèreté et confort. Optez pour la praticité avec des lunettes de vue pour le sport Confectionnées avec soin, les lunettes de vue pour le sport sont à la fois flexibles et pratiques. Leur design est savamment étudié afin de répondre au mieux aux attentes des porteurs et de convenir au mieux à l’ensemble des pratiques sportives. Chacune des activités sportives requiert une paire de lunettes de vue pour le sport bien spécifique, choisissez correctement les vôtres. Un équipement optique bien adapté deviendra un gage de sécurité et de plaisir. Vous pratiquez la course à pied. Vos lunettes de vue devront être légères afin de suivre vos mouvements lors de vos déplacements. Pour le cyclisme, vous opterez pour des modèles similaires, là aussi, votre allure et les cahotements sont les ennemies de vos montures. Favorisez des branches de lunettes pouvant se glisser sous un casque. Vos enfants vous suivent à vélo ou pendant votre jogging, leurs lunettes de vue seront équipées d’un élastique réglable. Très pratiques, leurs lunettes de vue pour le sport seront parfaitement maintenues en toutes circonstances. Les sports nautiques ont votre préférence. Vous devrez miser sur des montures aux verres polarisés. Vous limiterez les problèmes de réflexion solaire. Les sports en altitude rencontrent les mêmes inconvénients. La réverbération y est forte, il faut vous protéger. Vous rechercherez des montures bien ajustées à la morphologie de votre visage, tout en étant galbés afin de supporter le masque qui vous défendra contre les rayons UV, très cruels en montagne. Les branches de votre monture seront longues et sans courbures pour passer sous le casque. Plébiscitez votre future monture Vous rêvez de pratiquer votre sport de prédilection, sans être défavorisé par des lunettes de vue, recherchez ce qui se fait de mieux. Sur votre site MYMONTURE, vous découvrirez une collection de lunettes pour la vue compatible avec vos loisirs. Pour un confort visuel et une aisance de port optimale, dotée d’un design innovant et des dernières innovations technologiques, les marques OAKLEY, JULBO, RAY BAN, POLAROID, VUARNET, REVO, SUPERDRY ou SOLAR garantiront les yeux de toute la famille, enfant comme adultes. Des designers de talent se sont penchés sur ces montures et vous proposent des lunettes de vue qui s’accorderont à votre sport. L’esthétisme n’étant pas négligé, les stylistes n’ont pas oublié de leur donner du caractère afin de vous offrir un look parfait, au sommet de la mode. Vos opticiens MYMONTURE répondront à toutes vos questions et vous guideront afin que vous fassiez le bon choix. Ils vous livreront les bons gestes à adopter pour garantir une durée de vie idéale à vos lunettes de vue de sport. CMtKA. 136 44 99 476 489 65 250 312 392