JeSuis Comme Je Suis: un poeme de Jacques Prevert -Chayce Repetitions: L'analyse: Repetitions sont tres commune dans ce piece. "Je" est mentione tous le temps. Beaucoup d'idee sont repetite. Comme l'amour, et l'importence d'aime toi Bof Je te salue geai d’eau d’un noir de jais que je connus jadis oiseau des fĂ©es oiseau de feu oiseau des rues oiseau des portefaix des enfants et des fous Je te salue oiseau marrant [
] Plus C'Ă©tait OK J'ai aimĂ© C’est l’étĂ©, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystĂšre des pierres levĂ©es. Bien sĂ»r, ils ont appris cela par cƓur, mais leur voix monocorde [
] Plus A Paul et Virginie au tenon et Ă  la mortaise Ă  la chĂšvre et au chou Ă  la paille et Ă  la poutre au-dessus et au-dessous du panier Ă  Saint-Pierre et Ă  Miquelon Ă  la [
] Plus Captif, un jeune lion grandissait et plus il grandissait, plus les barreaux de sa cage grossissaient, du moins c’est le jeune lion qui le croyait
 En rĂ©alitĂ©, on le changeait de cage pendant son sommeil. [
] Plus A la pĂȘche Ă  la baleine, Ă  la pĂȘche Ă  la baleine, Disait le pĂšre d’une voix courroucĂ©e A son fils Prosper, sous l’armoire allongĂ©, A la pĂȘche Ă  la baleine, Ă  la pĂȘche Ă  [
] Plus OĂč je vais, d’oĂč je viens. Pourquoi je suis trempĂ©e. Voyons, ça se voit bien. Il pleut. La pluie, c’est de la pluie Je vais dessous, et puis. Et puis c’est tout. Passez votre chemin [
] Plus Oiseau fou de terreur perdu dans le mĂ©tro chagrin multicolore cauchemar de la mariĂ©e clef de son troupeau de songes aux abattoirs menĂ©s alcĂŽve du secret et caillou dans la mare mĂ©tĂ©ore soudain vert disparu [
] Plus Dans les ruines d’une cathĂ©drale Un boucher pleure comme un veau A cause de la mort d’un oiseau Et couchĂ©e sur les dalles craquelĂ©es Une cloche Ă©croulĂ©e et fĂȘlĂ©e Montre son battant rouillĂ© On dirait [
] Plus L’exposition est universelle La galerie des machines infernales et cĂ©lestes Est ouverte Et des sergents de ville d’eau de Vichy Et de Lourdes Et de toutes les autres villes Et de tous les autres pays [
] Plus Aujourd’hui comme en 1925 comme en 1936 comme en 1943 dans la rue Dauphine quand il allait chercher Ă  manger pour ses chats de la rue Mazarine avant d’ĂȘtre cravatĂ© emportĂ© dĂ©portĂ© tuĂ© par la [
] Plus Étranges Ă©trangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin cobayes des colonies doux petits musiciens soleils adolescents de la porte d’Italie Boumians de la porte de Saint-Ouen Apatrides dAubervilliers [
] Plus Bof Entre les barreaux des locaux disciplinaires une orange passe comme un Ă©clair et tombe dans la tinette comme une pierre Et le prisonnier tout Ă©claboussĂ© de merde resplendit tout illuminĂ© de joie Elle ne m’a [
] Plus
À70 ans, Jean-Jacques Goldman a menĂ© une carriĂšre aussi exceptionnelle que lui est restĂ© un homme discret. La star de la chanson a rĂ©ussi l’exploit de ne trĂšs peu dĂ©voiler de choses sur sa famille, qu’il souhaite protĂ©ger des projecteurs. Papa de six enfants, il mĂšne sa vie privĂ©e loin de la pression mĂ©diatique. W9 revient sur son parcours ce 24 aoĂ»t 2022 dans un
Paroles de la chanson Je Suis Comme Je Suis par Juliette Greco Je suis faite pour plaire Et n'y puis rien changer Mes lĂšvres sont trop rouges Mes dents trop bien rangĂ©es Mon teint beaucoup trop clair Mes cheveux trop foncĂ©s Et puis aprĂšs ? Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Je suis comme je suis Je plais Ă  qui je plais Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui, je ris aux Ă©clats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute Ă  moi Si ce n'est pas le mĂȘme Que j'aime chaque fois ? Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus ? Que voulez-vous de moi ? Je suis faite pour plaire Et n'y puis rien changer Mes talons sont trop hauts Ma taille trop cambrĂ©e Mes seins beaucoup trop durs Et mes yeux trop cernĂ©s Et puis aprĂšs ? Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Je suis comme je suis Je plais Ă  qui je plais Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui, je ris aux Ă©clats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute Ă  moi Si ce n'est pas le mĂȘme Que j'aime chaque fois ? Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus ? Que voulez-vous de moi ? Qu'est-ce que ça peut vous faire Ce qui m'est arrivĂ© ? Oui, j'ai aimĂ© quelqu'un Et quelqu'un m'a aimĂ©e Comme les enfants qui s'aiment Simplement savent aimer Aimer, aimer Pourquoi me questionner ? Je suis lĂ  pour vous plaire Et n'y puis rien changer Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui, je ris aux Ă©clats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute Ă  moi Si ce n'est pas le mĂȘme Que j'aime chaque fois ? Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus ? Que voulez-vous de moi ?
Jesuis comme je suis. Je suis comme je suis. Je suis faite comme ça. Quand j'ai envie de rire. Oui je ris aux Ă©clats. J'aime celui qui m'aime. Est-ce ma faute Ă  moi. Si ce n'est pas le mĂȘme. Que j'aime chaque fois.
Imprimer Pages [1] 2 3 En bas Sujet [PoĂ©sie, auteur] Jacques PrĂ©vert Lu 45411 fois ÉtonnĂ©e de voir que PrĂ©vert n'est pas encore citĂ©, je remĂ©die Ă  cela tout de suite Bien connu pour ses textes que vous avez tous appris en primaire j'imagine tels que "pour faire le portait d'un oiseau" ou "le cancre", ce Monsieur que j'admire profondĂ©ment flirte un moment avec des surrĂ©alistes tels qu' AndrĂ© Breton, Robert Desnos et Louis Aragon, puis il quitte le mouvement. Mais je ne vais pas faire sa biographie, je n'en serais pas capable et wiki est toujours lĂ  Mon avis j'admire son engagement politique, sa simplicitĂ© de ton, cette capacitĂ© extraordinaire qu'il a de dĂ©crire des instants simples et pourtant extrĂȘmement fort mets ci-dessous trois textes, extraits de son recueil de poĂšmes "Paroles".Le premier parle d'une relation amoureuse.. DĂ©jeuner du matinIl a mis le cafĂ©Dans la tasseIl a mis le laitDans la tasse de cafĂ©Il a mis le sucreDans le cafĂ© au laitAvec la petite cuillerIl a tournĂ©Il a bu le cafĂ© au laitEt il a reposĂ© la tasseSans me parlerIl a allumĂ©Une cigaretteIl a fait des rondsAvec la fumĂ©eIl a mis les cendresDans le cendrierSans me parlerSans me regarderIl s'est levĂ©Il a misSon chapeau sur sa tĂȘteIl a mis son manteau de pluieParce qu'il pleuvaitEt il est partiSous la pluieSans une paroleSans me regarderEt moi j'ai prisMa tĂȘte dans ma mainEt j'ai pleurĂ©J. PrĂ©vertLe deuxiĂšme est un grand cri de dĂ©sespoir sur l'Ă©tat du monde, simple toujours mais efficace. Chanson dans le sangIl y a de grandes flaques de sang sur le mondeoĂč s'en va-t-il tout ce sang rĂ©panduEst-ce la terre qui le boit et qui se saouledrĂŽle de saoulographie alorssi sage... si monotone...Non la terre ne se saoule pasla terre ne tourne pas de traverselle pousse rĂ©guliĂšrement sa petite voiture ses quatre saisonsla pluie... la neige...le grĂȘle... le beau temps...jamais elle n'est ivrec'est Ă  peine si elle se permet de temps en tempsun malheureux petit volcanElle tourne la terreelle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons...elle tourne avec ses grandes flaques de sanget toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent...Elle elle s'en foutla terreelle tourne et toutes les choses vivantes se mettent Ă  hurlerelle s'en foutelle tourneelle n'arrĂȘte pas de tourneret le sang n'arrĂȘte pas de couler...OĂč s'en va-t-il tout ce sang rĂ©pandule sang des meurtres... le sang des guerres...le sang de la misĂšre...et le sang des hommes torturĂ©s dans les prisons...le sang des enfants torturĂ©s tranquillement par leur papa et leur maman...et le sang des hommes qui saignent de la tĂȘtedans les cabanons...et le sang du couvreurquand le couvreur glisse et tombe du toitEt le sang qui arrive et qui coule Ă  grands flotsavec le nouveau-nĂ©... avec l'enfant nouveau...la mĂšre qui crie... l'enfant pleure...le sang coule... la terre tournela terre n'arrĂȘte pas de tournerle sang n'arrĂȘte pas de coulerOĂč s'en va-t-il tout ce sang rĂ©pandule sang des matraquĂ©s... des humiliĂ©s...des suicidĂ©s... des fusillĂ©s... des condamnĂ©s...et le sang de ceux qui meurent comme ça... par la rue passe un vivantavec tout son sang dedanssoudain le voilĂ  mortet tout son sang est dehorset les autres vivants font disparaĂźtre le sangils emportent le corpsmais il est tĂȘtu le sanget lĂ  oĂč Ă©tait le mortbeaucoup plus tard tout noirun peu de sang s'Ă©tale encore...sang coagulĂ©rouille de la vie rouille des corpssang caillĂ© comme le laitcomme le lait quand il tournequand il tourne comme la terrecomme la terre qui tourneavec son lait... avec ses vaches...avec ses vivants... avec ses morts...la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons...la terre qui tourne avec les mariages...les enterrements...les coquillages...les rĂ©giments...la terre qui tourne et qui tourne et qui tourneavec ses grands ruisseaux de sang. J. PrĂ©vertEt un petit dernier sur l'amour et la prison de l'amour je suis branchĂ©e sur l'amour en ce moment mais ça me passera Chanson du geĂŽlier OĂč vas-tu beau geĂŽlier Avec cette clĂ© tachĂ©e de sang Je vais dĂ©livrer celle que j'aime S'il en est encore temps Et que j'ai enfermĂ©e Tendrement cruellement Au plus secret de mon dĂ©sir Au plus profond de mon tourment Dans les mensonges de l'avenir Dans les bĂȘtises des serments Je veux la dĂ©livrer Je veux qu'elle soit libre Et mĂȘme de m'oublier Et mĂȘme de s'en aller Et mĂȘme de revenir Et encore de m'aimer Ou d'en aimer un autre Si un autre lui plaĂźt Et si je reste seul Et elle en allĂ©e Je garderai seulement Je garderai toujours Dans mes deux mains en creux Jusqu'Ă  la fin des jours La douceur de ses seins modelĂ©s par l'amour. J. PrĂ©vertPas sur d'avoir du succĂšs avec ce poĂšte lĂ  mais je serais ravie de lire vos ModifiĂ© 07 septembre 2015 Ă  235532 par Rain » IP archivĂ©e Mon avis j'admire son engagement politique, sa simplicitĂ© de ton, cette capacitĂ© extraordinaire qu'il a de dĂ©crire des instants simples et pourtant extrĂȘmement fort ne pourrais m'exprimer plus clairement ! Jacques PrĂ©vert est mon poĂšte prĂ©fĂ©rĂ© ! Une simplicitĂ© d'Ă©criture mais une profondeur de sentiments qui me laisse... frissonnante ?Je trouve qu'il y a quelque chose d'Ă©trange, de dĂ©calĂ© dans ces poĂšmes, qui rends le texte plus vivant et quelque part, plus pertinent. A ces trois poĂšmes que j'aime beaucoup, j'ai envie d'ajouter Le JardinDes milliers et des milliers d'annĂ©esNe sauraient suffirePour direLa petite seconde d'Ă©ternitĂ©OĂč tu m'as embrassĂ©OĂč je t'ai embrassĂ©eUn matin dans la lumiĂšre de l'hiverAu parc Montsouris Ă  ParisA ParisSur la terreLa terre qui est un astre. IP archivĂ©e La seule chose que je sais de ce poĂšte, outre qu'il a fait pas mal de films avec Marcel CarnĂ©, c'est que j'ai les premiers vers d'un de ses poĂšmes qui me tournent et retournent comme un refrain dans la tĂȘte depuis... aussi loin que je me souvienne. Je ne connais pas le bonhomme, et Ă  vrai dire, je ne sais pas si ça m'intĂ©resse assez pour que j'aille jeter un oeil Ă  ce qu'il a fait d'autre - ou peut-ĂȘtre que j'ai simplement envie de garder ce cĂŽtĂ© unique d'un poĂšme qui ne ressemble, pour moi, Ă  aucun d'autre je me dis que si je lis le reste, il perdra peut-ĂȘtre de son mystĂšre, de sa force, enfin c'est pas tout Ă  fait ce que j'ai en tĂȘte mais j'arrive pas Ă  m'exprimer, bref.Du coup, je vous le mets aussi quand mĂȘme. angec'est Ă©trangedit l'angeEtre Ăąnec'est Ă©trĂąnedit l'ĂąneCela ne veut rien diredit l'ange en haussant les ailesPourtantsi Ă©trange veut dire quelque choseĂ©trĂąne est plus Ă©trange qu'Ă©trangedit l'ĂąneEtrange est !dit l'ange en tapant des piedsEtranger vous-mĂȘmedit l'ĂąneEt il s'envole. IP archivĂ©e Perdu j'ai vu "Les enfants du paradis" son film, j'avais trouvĂ© ça pas mal il a dĂ» faire des chansons aussi j'imagine "Les feuilles mortes".par contre sa poĂ©sie Ă  vrai dire je suis pas fanElhora, tu peux nous en dire un peu + sur les engagements politiques du gars ? IP archivĂ©e Je savais pas qu'il avait fait des films... En revanche je me souviens d'un dessin animĂ© qui s'appelait Le Roi et l'oiseau, qui est gĂ©nial, et dont PrĂ©vert Ă  Ă©crit les dialogues. IP archivĂ©e Je savais pas qu'il avait fait des films... En revanche je me souviens d'un dessin animĂ© qui s'appelait Le Roi et l'oiseau, qui est gĂ©nial, et dont PrĂ©vert Ă  Ă©crit les fait c'est pareil dans "Les enfants du paradis", il a fait les dialogues je Le roi et l'oiseau c'est pas mal la fin est un peu lourde j'avais trouvĂ©, un peu longue, un peu too much, un peu didactique, mais pas trop mal sinon IP archivĂ©e pehache C'est son frĂšre, Pierre, cinĂ©aste, qui l'amĂšne au cinĂ©ma. IP archivĂ©e Paroles m'avait vraiment laissĂ© sur ma faim ; il y a du bon et du moins bon dans tous les recueils de poĂšmes, mais lĂ  j'Ă©tais un peu déçu de PrĂ©vert vu tout le tintouin qu'on en fait rĂ©guliĂšrement. Par contre, je relis avec plaisir le recueil Fatras, agrĂ©mentĂ© d'images choisies/retouchĂ©es par PrĂ©vert. Il y a aussi pas mal de documents rigolos, comme la rĂ©ponse de PrĂ©vert Ă  un curĂ© qui a utilisĂ© l'un de ces textes.. Il finit d'ailleurs son texte sur cette formule de politesse Je termine par quelques phrases de politesse que j’ai le tact, comme le plaisir, de garder secrĂštes. D'autres extraits dĂ©jĂ  notĂ©s sur mon recueil de citations Mangez sur l’herbe DĂ©pĂȘchez-vous Un jour ou l’autre L’herbe mangera sur vous » Je suis heureuse Il m’a dit hierQu’il m’aimait Je suis heureuse et fiĂšre Et libre comme le jourIl n’a pas ajoutĂ©Que c’était pour toujours. » Bien sĂ»r, des fois, j’ai pensĂ© Ă  mettre fin Ă  mes jours, mais je ne savais jamais par lequel commencer. » IP archivĂ©e [...] Et, se glissant sous les couvertures, il dormit d’un sommeil de plomb, comme, seuls, dorment les bienheureux qui ignorent les hĂ©morroĂŻdes, les puces et l’excĂšs de facultĂ©s intellectuelles. » Gogol Dans ce recueil-lĂ , j'aime particuliĂšrement ce poĂšme Je suis comme je suisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQuand j'ai envie de rireOui je ris aux Ă©clatsJ'aime celui qui m'aimeEst-ce ma faute Ă  moiSi ce n'est pas le mĂȘmeQue j'aime Ă  chaque foisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQue voulez-vous de plusQue voulez-vous de moiJe suis faite pour plaireEt n'y puis rien changerMes talons sont trop hautsMa taille trop cambrĂ©eMes seins beaucoup trop dursEt mes yeux trop cernĂ©sEt puis aprĂšsQu'est-ce que ça peut vous faireJe suis comme je suisJe plais Ă  qui je plaisQu'est-ce que ça peut vous faireCe qui m'est arrivĂ©Oui j'ai aimĂ© quelqu'unOui quelqu'un m'a aimĂ©eComme les enfants qui s'aimentSimplement savent aimerAimer aimer...Pourquoi me questionnerJe suis lĂ  pour vous plaireEt n'y puis rien changer. IP archivĂ©e "La villanĂŹa es perdonable, la ingratitud nunca." pehache DĂ©jeuner du matin Il a mis le cafĂ© Il a allumĂ© Il a mis Dans la tasse Une cigarette Son manteau de pluie Il a mis le lait Il a fait des ronds 25 Parce qu'il pleuvait Dans la tasse de cafĂ© 15 Avec la fumĂ©e Et il est parti5 Il a mis le sucre Il a rais les cendres Sous la pluie Dans le cafĂ© au lait Dans le cendrier Sans une parole Avec la petite cuiller Sans me parler Sans me regarder Il a tournĂ© Sans me regarder Et moi j'ai pris Il a bu le cafĂ© au lait 20 Il s'est levĂ© Ma tĂȘte dans ma main Et il a reposĂ© la tasse Il a mis Et j'ai pleurĂ©. Sans me parler Son chapeau sur la tĂȘte Jacques PrĂ©vert, Paroles, Ă©d. Gallimard. IP archivĂ©e pehache La poĂ©sie de Jacques PrĂ©vertTexte APourquoi la poĂ©sie de Jacques PrĂ©vert est-elle si mĂ©diocre, Ă  tel point qu'on Ă©prouve parfois une sorte de honte Ă  la lire? L'explication classique parce que son Ă©criture manque de rigueur » est tout Ă  fait fausse; Ă  travers ses jeux de mots, son rythme lĂ©ger et limpide, PrĂ©vert exprime en rĂ©alitĂ© parfaitement sa conception du monde. La forme est cohĂ©rente avec le fond, ce qui est bien le maximum qu'on puisse exiger d'une forme. D'ailleurs quand un poĂšte s'immerge Ă  ce point dans la vie, dans la vie rĂ©elle de son Ă©poque, ce serait lui faire injure que de la juger suivant des critĂšres purement stylistiques. Si PrĂ©vert Ă©crit, c'est qu'il a quelque chose Ă  dire; c'est tout Ă  son honneur. Malheureusement, ce qu'il a Ă  dire est d'une stupiditĂ© sans bornes; on en a parfois la nausĂ©e. Il y a de jolies filles nues, des bourgeois qui saignent comme des cochons quand on les Ă©gorge. Les enfants sont d'une immoralitĂ© sympathique, les voyous sont sĂ©duisants et virils, les jolies filles nues donnent leurs corps aux voyous; les bourgeois sont vieux, obĂšses, impuissants, dĂ©corĂ©s de la LĂ©gion d'honneur et leurs femmes sont frigides; les curĂ©s sont de rĂ©pugnantes vieilles chenilles qui ont inventĂ© le pĂ©chĂ© pour nous empĂȘcher de vivre. On connaĂźt tout cela; on peut prĂ©fĂ©rer Baudelaire. L'intelligence n'aide en rien Ă  Ă©crire de bons poĂšmes; elle peut cependant Ă©viter d'en Ă©crire de mauvais. Si Jacques PrĂ©vert est un mauvais poĂšte, c'est avant tout parce que sa vision du monde est plate, superficielle et fausse. Elle Ă©tait dĂ©jĂ  fausse de son temps; aujourd'hui sa nullitĂ© apparaĂźt avec Ă©clat, Ă  tel point que l'oeuvre entiĂšre semble le dĂ©veloppement d'un gigantesque HOUELLEBECQ, Jacques PrĂ©vert est un con » publiĂ© dans Interventions, 1998. Éditions limpide trĂšs stylistiques qui concernent la maniĂšre d' BC'est tout simple et gĂ©nial. L'enfance de l'art ou l'art de l'enfance. En vĂ©ritĂ©, n'importe qui est PrĂ©vert Ă  son insu, n'importe qui peut le devenir. Lui-mĂȘme n'a rien fait d'autre toute sa vie. Une casquette, un mĂ©got, le tour est jouĂ©. Le reste est fourni par la rue nuits blanches, copains, chats, gouttiĂšres, neufs durs, filles au bord du suicide, ouvriers, enfants pas sages, mauvais en français, mauvais en tout genre? Pour ce champion du monde Ă  l'envers, un oiseau c'est un poisson, la mer est un mouvement perpĂ©tuel » et le mot, quel qu'il soit, un premier pas vers la recueil Ă  l'autre Paroles, Des bĂȘtes, Spectacle, Grand Bal du printemps, Charme de Londres, Histoires et d'autres histoires , l'art poĂ©tique de PrĂ©vert semble n'Ă©voluer que peu. La simplicitĂ© mĂšne le jeu des mots et des rythmes. L'homme reste un enfant perdu chez les grands. Pourquoi renoncer au meilleur de soi-mĂȘme? PrĂ©vert enchante... l'art de rienJ'Ă©tais lĂ  quand la chose s'est passĂ©e A cĂŽtĂ© du pont Neuf Non loin du monument qu'on appelle La Monnaie J'Ă©tais lĂ  quand il s'est penchĂ© Et c'est moi qui l'ai poussĂ© Il n'y avait rien d'autre Ă  faire je suis la MisĂšre J'ai fait mon mĂ©tier Et la Seine a fait de mĂȘme Quand elle a refermĂ© sur elle Son bras fraternelEn vĂ©ritĂ©, ce rĂ©volutionnaire aspire Ă  la nostalgie. Il n'oublie jamais qu'Ă  douze ans il avait dĂ©mĂ©nagĂ© six fois, plus ou moins Ă  la cloche de bois', pendu six fois la crĂ©maillĂšre entre Paris et la MĂ©diterranĂ©e. De quoi devenir le poĂšte doux-amer des bonheurs jamais vĂ©cus Ă  QUEFFELEC, La poĂ©sie est l'un des surnoms de la vie » publiĂ© dans TĂ©lĂ©rama, hors-sĂ©rie Jacques PrĂ©vert, Ă  son insu sans en avoir conscience. 2. Ă  la cloche de bois dĂ©mĂ©nager sans prĂ©venir, ne sais pas si PrĂ©vert est un grand poĂšte, ce que je sais, c’est que c’est un poĂšte. Un poĂšte au sens populaire du terme, un enfant de Richepin, de Coutet, un oncle de poĂ©sie de PrĂ©vert est un art du pauvre peu de rimes, peu de mots, une Ă©conomie des moyens au service d’un regard. Un regard qui, d’ailleurs, parfois chavire vers l’impossible et la tĂȘte Ă  l’ poĂ©sie de PrĂ©vert est un art du pauvre ici, nulle envolĂ©e philosophique, nul aphorisme, nulle pensĂ©e profonde », non parce que PrĂ©vert serait trop “bĂȘte”, mais parce qu’il a, dĂ©libĂ©rĂ©ment, choisi de “donner Ă  voir”, non d’ du pauvre encore on n’y recueille guĂšre de ces perles parfaites qui scintillent dans la poĂ©sie des grands maĂźtres du XIX°, de ces vers que l’on suce comme des bonbons mais qui, probablement, Ă©chouent Ă  dire la vie concrĂšte des pour tous, car PrĂ©vert sait nous dire, nous chanter le quotidien dans sa banalitĂ© –et la rĂ©volte qui n’est jamais trĂšs peu m’importe si nombre de ses personnages » sentent le clichĂ©, ils ne sont que le dĂ©cor sur lequel le poĂšme s’inscrit. IP archivĂ©e Moi j'aime pas PrĂ©vert, je trouve ça pĂ©nible, le style, le rythme, les sons ne me touchent pas du tout et je suis assez d'acc' avec la phrase de houellebecq sur "l'oeuvre entiĂšre" qui semble le dĂ©veloppement d'un gigantesque clichĂ©" La poĂ©sie de PrĂ©vert est un art du pauvre ici, nulle envolĂ©e philosophique, nul aphorisme, nulle pensĂ©e profonde », non parce que PrĂ©vert serait trop “bĂȘte”, mais parce qu’il a, dĂ©libĂ©rĂ©ment, choisi de “donner Ă  voir”, non d’ ce point prĂ©cis Pehache, euh il y en a beaucoup des poĂštes qui choisissent de donner Ă  voir et non d'expliquer, non? je veux dire, de rimbaud Ă  baudelaire, de nerval Ă  mallarmĂ©, les bons poĂštes sont, fort heureusement, assez peu dans l'explication, oder ? verlaine est peut-ĂȘtre un peu plus reulou de ce point de vue auteur assez peu sensuel je trouve verlaine, je l'aime moins que les autres stars de la french poezy - IP archivĂ©e pehache LE GUIDE- Suivez le guide!UN TOURISTE- Je suis le CHIEN-Je suis mon JOLIE FEMME-Je suis le guide. Donc je ne suis pas une femme, puisque je suis un TOURISTE-Je suis cette jolie CHIEN-Et moi aussi, je suis cette femme puisque je suis mon GUIDE-Suivez le guide. Moi, je ne suis pas le guide, puisque je suis le TOURISTE-Je voudrais bien savoir qui est cette jolie femme que je suisSON CHIEN-Je ne suis pas mon maĂźtre, puisque je suis mon maĂźtre et que cela m’ JOLIE FEMME-Je suis le guide. Je suis la foule, je suis un rĂ©gime, je suis la mode, je ne suis plus une enfant...Oh! J’en ai assez! Je ne suis plus personne. Elle disparaĂźtLE GUIDE-Oh! J’en ai assez! Je dĂ©missionne. Il disparaĂźtLE TOURISTE-Oh! Je ne suis plus le guide, je ne suis plus un homme, je ne suis plus une femme, je ne suis plus rien. Il disparaĂźtLE CHIEN-Enfin! Je ne suis plus mon maĂźtre, donc je suis mon maĂźtre et je ne visiterai pas les chĂąteaux de la Loire! JACQUES PREVERT Fatras IP archivĂ©e pehache Euh... camarade, c'est pas de moi, mais je ne sais plus de notĂ© ça... et mangĂ© la aprĂšs relecture et vĂ©rification, c'est bien de moi quand mĂȘme, mais si vieux que je l'avais encore honte, donc. ModifiĂ© 24 janvier 2013 Ă  084349 par pehache » IP archivĂ©e Le MessageLa porte que quelqu’un a ouverteLa porte que quelqu’un a refermĂ©eLa chaise oĂč quelqu’un s’est assisLe chat que quelqu’un a caressĂ©Le fruit que quelqu’un a morduLa lettre que quelqu’un a lueLa chaise que quelqu’un a renversĂ©eLa porte que quelqu’un a ouverteLa route oĂč quelqu’un court encoreLe bois que quelqu’un traverseLa riviĂšre oĂč quelqu’un se jetteL’hĂŽpital oĂč quelqu’un est me trotte dans la tĂȘte depuis quelques jours. L'enumeration est une technique difficile, rarement reussie, Prevert la maitrise a merveille. C'est drĂŽle comme marche la mĂ©moire, je crois ne plus avoir pensĂ© a ce poĂšme depuis mon adolescence, et le voila qui me revient sans raison dĂ©cidemment du mal avec Houellebecq. Ses critiques sonnent comme un dĂ©versement de sa propre frustration. On a le droit de ne pas aimer PrĂ©vert, mais franchement, une telle avalanche d'injures est-elle vraiment justifiĂ©e?Je ne crois pas que PrĂ©vert soit "le poĂšte du pauvre". Qu'est ce que cela veut dire d'ailleurs? C'est un peu condescendant. Parce qu'il n'y a pas de rimes, parce que les mots sont simples, comme les situations, ce serait de la poĂ©sie pour les pauvres »? IP archivĂ©e Imprimer Pages [1] 2 3 En haut Écrivez-nous Ou retrouvez-nous sur les rĂ©seaux sociaux Les textes postĂ©s sur le forum sont publiĂ©s sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter
top100 je suis comme je suis Jacques PrĂ©vert. PAROLES LES PLUS VUES. 1 DIEGazo. 2 Fade UpZeg P. 3 TOUT VA BIENAlonzo. 4 BaladerSoolking. 5 PeteteGambi. 6 RappelGazo. 7 J'ai tout suJul. 8 FleursGazo. 9 Chop (Nouvelle École)Fresh. 10 Calm DownRema. 11 GasolinaTiakola. 12 Celine 3XGazo. 13 Last LastBurna Boy. 14 RedescendsSdm. 15
Je suis comme je suisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQuand j'ai envie de rireOui je ris aux Ă©clatsJ'aime celui qui m'aimeEst-ce ma faute Ă  moiSi ce n'est pas le mĂȘmeQue j'aime Ă  chaque foisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQue voulez-vous de plusQue voulez-vous de moiJe suis faite pour plaireEt n'y puis rien changerMes talons sont trop hautsMa taille trop cambrĂ©eMes seins beaucoup trop dursEt mes yeux trop cernĂ©sEt puis aprĂšsQu'est-ce que ça peut vous faireJe suis comme je suisJe plais Ă  qui je plaisQu'est-ce que ça peut vous faireCe qui m'est arrivĂ©Oui j'ai aimĂ© quelqu'unOui quelqu'un m'a aimĂ©eComme les enfants qui s'aimentSimplement savent aimerAimer aimer...Pourquoi me questionnerJe suis lĂ  pour vous plaireEt n'y puis rien changer. Jacques PrĂ©vertmerci Ă  Guillaume de m'avoir fait dĂ©couvrir Monsieur PrĂ©vert Posted on Monday, 19 September 2005 at 1247 PM CƓurde rubis, sorti en 2003, est un album live de la chanteuse Lio.Elle y interprĂšte le rĂ©pertoire de son album Je suis comme ça, poĂšmes de Jacques PrĂ©vert, la plupart mises en musique par Philippe-GĂ©rard.. Il a Ă©tĂ© enregistrĂ© au Théùtre de MĂ©nilmontant.. Titres. Quai des brumes; Je suis comme je suis; Quand la vie est un collier
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Jesuis comme je suis. Je suis comme je suis. Je suis faite comme ça. Quand j'ai envie de rire. Oui je ris aux Ă©clats. J'aime celui qui m'aime. Est-ce ma faute Ă  moi. Si ce n'est pas le mĂȘme. Que j'aime Ă  chaque fois . Je suis comme je suis. Je suis faite comme ça. Que voulez-vous de plus. Que voulez-vous de moi. Je suis faite pour plaireEt n'y puis rien changerMes talons sont
Ph7Bvs. 305 180 72 213 270 80 499 236 135

jacques prévert je suis comme je suis