Cest demander au peuple. Lorsque le peuple a travaillé et que le peuple a été formé et que le peuple a accepté, et la plus grande forme de légitimité d’expression de la légitimité c’est le silence populaire. Aujourd’hui le Président est décrié dans le pays, c’est un désaveu, mais il ne parle pas de ça. Aucun guinéen ne

Quelques jours avant le soulèvement des bonzes, Guy Delisle publiait ses Chroniques birmanes. Un portrait sensible et engagé de la la différence des précédents ouvrages, Shenzhen et Pyongyang, Chroniques birmanes est à la fois plus intimiste et plus engagé sur le terrain politique. Comment s'explique cette évolution?Dans Shenzhen, la Chine n'était que la toile de fond de mon histoire, alors que dans Pyongyang déjà, la ville - marquée par l'omniprésence de la dictature - était un personnage en soi. Je m'étais beaucoup documenté avant de partir, actualisant, vérifiant mes connaissances sur place. Avec Chroniques birmanes, j'ai voulu accentuer le côté politique, incluant des éléments journalistiques. Car à la différence de la Corée du Nord, nous recevions en Birmanie des informations de l'extérieur. TV5, la BBC, et bien que censurés, quelques définiriez-vous ces Chroniques, qui empruntent finalement autant aux carnets de voyage, au roman autobio-graphique, qu'au reportage ou au documentaire?C'est un récit de voyage. Sur ce type de sujet, à défaut de savoir comment agir, il me semble que l'important est dans un premier temps d'être au courant de ce qui se passe. C'est dans cet esprit que j'ai voulu offrir un témoignage de ce que j'avais vu, vécu. Je l'ai construit un peu comme un reportage, dilué dans un album dont les séquences mélangent les petites histoires d'un papa en poussette et la grande Histoire - celle de la politique et de la diplomatie - à travers par exemple l'image de la résistante Ang Sang Suu Kyi. Pour autant, étant resté la plupart du temps à Rangoun, je n'ai pas vu les atrocités auxquelles d'autres, humanitaires notamment, ont assisté dans la ?zone interdite? et dans le Nord du personnage de Tintin apparaît au détour d'une page. Est-ce un simple clin d'oeil, ou vous êtes-vous senti une âme de ?reporter? quand vous étiez sur place?Je ne suis pas un aventurier, qui rechercherait le grand spectaculaire. Mais j'aime sortir de chez moi l'aventure peut se trouver au coin de la rue. Je veux rapporter des petites histoires, qui mettent l'accent sur des éléments exotiques, cocasses, drôles ou surréalistes. Pour cette raison, dessiner les temples de Bagan par exemple m'intéressait avec votre compagne - administratrice pour MSF -, vous avez évolué dans le petit monde des expatriés avec lequel vous n'êtes pas tendre...Certains vivent dans une bulle, en total décalage avec la société birmane et le pays. Ils forment une micro-société qui vit isolée, repliée dans une Europe importée. Les deux réalités ne se touchent pas. Et puis il y des paradoxes difficiles à comprendre, comme ces personnes qui travaillent dans l'humanitaire, se disent ?de gauche?... et emploient des nounous 7j./7 sans penser qu'elles aussi ont des enfants ou exploitent des domestiques au prétexte qu'ils les ?payent bien?.C'est dans ce monde que gravitent les humanitaires, les diplomates et les représentants des organisations internationales . Votre discours se fait parfois acerbe lorsque vous abordez les questions de la présence et de l'action humanitaires et il faut dire que j'étais en permanence au coeur du débat sur la présence occidentale... celle de Total comme de MSF. Les ONG les plus structurées et sérieuses respectent un code d'éthique, et essayent de rester dans un questionnement permanent par rapport à leurs missions et leurs objectifs. Tout le monde est conscient que la présence d'ONG dans un pays change la donne politique. Il est par exemple essentiel de se poser la question de savoir si une aide apportée à la population n'entrave pas, dans une certaine mesure, le développement économique d'un pays voire ne freine ou empêche sa démocratisation, en cautionnant indirectement un régime n'ai pas trop chargé, mais il y a quand même des trucs bizarres, dans certaines ONG anglophones notamment. Il y a aussi celles qui ne se posent pas de question, si ce n'est celle de savoir ce qu'ils feront si leur financement est coupé. Il y a donc une différence énorme entre MSF, financés à 90% sur fonds propres, et des micros-structures travaillant parfois sur de petites missions assez floues. L'exemple de l'Arche de Zoé illustre de manière inquiétante les dérives un artiste "engagé"?Lorsque j'écris, j'utilise habituellement les notes que j'ai prises pendant mon séjour. Or pour ce livre, j'ai commencé à travailler sur place, à Rangoun. Initialement, le livre était plus axé sur ma vie personnelle, la paternité, la famille... Mes velléités étaient avant tout d'illustrer les aspects les plus drôles et d'insister sur le confort de l'occidental. Au fil des semaines, les éléments politiques se sont mêlés à ceux de la vie quotidienne, et la terreur imposée par la junte s'est progressivement mélangée au récit de la vie des Birmans que je côtoyais. Le contenu plus politique s'est donc imposé au fur et à mesure de mon travail. Par ailleurs, je jouis d'une liberté énorme. Si un journaliste se doit d'être objectif, j'ai moi la possibilité d'être subjectif, sans être malhonnête bien regard portez-vous sur les événements de septembre dernier?D'après ce que je sais, la résistance continue malgré les arrestations perpétrées par les après avoir fait peur à la population pour les dissuader de rejoindre les bonzes, les autorités relâchent les prisonniers au fur et à mesure. De leur côté, les moines continuent de refuser les offrandes des militaires, et les sacs de riz s'entassent devant certaines pagodes. D'après ce que j'ai lu sur le site de la BBC, une centaine de moines ont encore manifesté à la les bonzes n'ont-ils pas réussi à fédérer une véritable révolution?Les Birmans vivent dans un climat de suspicion et de peur permanente, voire de terreur. Mais à force, la résignation s'est installée. Ceux qui sont nés sous la dictature ne connaissent rien d'autre. Pour eux, c'est comme ça...Croyez-vous qu'une vraie révolution démocratique soit possible sans un soutien fort de l'extérieur?Le sort de la Birmanie n'intéresse pas grand monde. En Asie, des pays comme la Chine, la Russie ou la Thaïlande veillent à ne pas tuer la poule aux oeufs d'or, fermant les yeux sur le totalitarisme du régime. L'Association des nations du sud-est asiatique Asean vient ainsi de renoncer à sanctionner les généraux birmans alors qu'elle s'était dite ?révulsée? par la violence des mêmes forces birmanes... Et la Thaïlande s'est elle engagée dans un projet de construction de barrage en collaboration avec la Birmanie. Quant aux puissances occidentales, elles ne semblent pas prêtes à aller plus loin que les sanctions déjà fait qu'Ang Sang Suu Kyi ait pu rédiger une déclaration, rencontrer des partisans de la Ligue Nationale pour la démocratie puis un médiateur de la junte vous semblent-ils être de véritables signes positifs?Si l'on considère que rien n'a véritablement bougé positivement depuis la répression en 1988 et les élections confisquées de 1990, tout signe, même minime, de relâchement de l'étau militaire est bon à prendre. Ceci dit, la personnalité-même d'Ang Sang Suu Kyi ne fait pas l'unanimité. Lors de précédents contacts, elle a affiché sa volonté de voir les ONG soumises au gouvernement. Même si elle incarne la résistance à Than Shwe, qu'elle a refusé de rencontrer, son attitude varie même avec les Occidentaux, selon qu'ils sont diplomates ou membres d' est la prochaine étape du Delisle voyageur l'Asie encore, ou une autre dictature?Je vais repartir cet été accompagner ma femme dans une autre mission, nous ne savons pas encore où. J'aimerais bien aller au Turkmenistan. Le rapport de ce peuple au culte de l'image m'attire Birmanes, 263 p. Delcourt, collection Shampooing, 16,50?Source

Uneexplication possible est que les gens sont plus exposés aux actualités qui montrent la malhonnêteté de leurs propres compatriotes. Dans le test de la pièce, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l’Inde étaient les plus malhonnêtes. Mais les pays asiatiques n’étaient pas plus malhonnêtes que les autres dans le quiz. L’Institut pour l’Économie et la Paix réalise chaque année, un classement des pays en fonction de leur dangerosité et de leur niveau de sécurité. Découvrez quels sont en 2018, les 5 pays les plus dangereux et les 5 pays les plus paisibles, en quelques photos saisissantes… de beauté ! Rédigé par , le 15 Aug 2018, à 16 h 40 min Un Institut australien, l’Institute for Economics and Peace Institut pour l’Économie et la Paix réalise depuis 12 ans le Global Peace Index », l’Index de Paix Mondiale. Il mesure l’indice de sécurité dans 163 pays, qui représentent 99 % de la population. Globalement, le niveau de paix et de sécurité dans le monde a baissé depuis 2017. Six des neuf régions du monde ont perdu du terrain au cours de la dernière année. Les quatre régions les plus pacifiques que sont l’Europe – toujours considérée comme le continent le plus paisible, l’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et l’Amérique du Sud – ont toutes enregistré des détériorations. La plus grande étant survenue en Amérique du Sud, en raison essentiellement d’une hausse des incarcérations1. Carte de la paix dans le monde, du vert le plus paisible au rouge le plus dangereux © vous dévoile la liste des pays les plus dangereux, et des pays les plus paisibles, dans un diaporama étonnant qui montre surtout la beauté méconnue de ces 10 pays, dont la moitié est terriblement touchée par la guerre, le terrorisme, la criminalité, la corruption, le déni des droits de l’homme, etc. Cinquième pays le plus dangereux la Somalie La Somalie fait partie du top 5 des pays les plus dangereux. Ce pays de la corne de l’Afrique a connu de douloureux épisodes de famine et est depuis longtemps instable et en situation de guerre civile. Malheureusement ce n’est pas prêt de s’arranger quand on sait que l’armée somalienne, elle-même, vient d’être sommée de se conformer au droit international humanitaire. Laas Geel, plus ancien et le plus important foyer d’art rupestre de la corne de l’Afrique © mbrand85 Ce pays comprend pourtant des régions magnifiques avec des paysages allant du désert à la plage. Lire page suivante l’Irak Références Global Peace Index 2018 en anglais Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup ! consoGlobe vous recommande aussi... Rédigé par Pauline Petit A la découverte du monde de demain, initiatives positives, personnalités inspirantes, nouveaux modèles économiques. Sans cesse dans les livres, sur le Net... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rédacteur 
LInde devrait devenir le pays le plus peuplé du monde d'ici 2023, selon l'ONU. Wibbitz Top Des Histoires En Français. 3:31 . Découvrez le top 5 des pays les plus peuplés au monde en 2021. Allo Trends World. 0:11. Top 10 des pays les plus peuplés au monde-CnhQA-Janhudsondisarmgiang. 0:31. Top 10 des pays les plus peuplés au monde-CnhQA-aAiFI.
La Belgique n’est pas le deuxième pays le plus antisémite d’Europe, répète Philippe Markiewicz. Le président du Consistoire dénonce la diabolisation entreprise autrefois chez nous par Moshe Kantor, un proche de Vladimir Poutine. Article réservé aux abonnés Journaliste au service Forum Publié le 25/04/2022 à 1454 Temps de lecture 7 min Dans sa dernière Lettre de la City Le Soir 12 avril 2022, notre chroniqueur Marc Roche relatait la mise au ban par le Royaume-Uni de Moshe Kantor, ce milliardaire proche de Vladimir Poutine. Kantor, écrivait-il notamment, a tenu la Belgique pour être le deuxième pays le plus antisémite d’Europe ». Philippe Markiewicz, le président du Consistoire central israélite de Belgique, revient sur ces propos. Le Royaume-Uni a sanctionné le milliardaire Moshe Kantor en raison de sa proximité avec Vladimir Poutine. Une réaction ? Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Société Une camionnette fonce sur une terrasse à Bruxelles le conducteur inculpé pour tentative de meurtre Six blessés légers sont à déplorer après qu’une camionnette de livraison a foncé à très vive allure sur des personnes attablées en terrasse. Par Arthur Sente Le barreau de Bruxelles pointe des problèmes majeurs» en vue du procès des attentats Par Arthur Sente Horeca, logement, enseignement... voici tout ce qui change le 1er septembre
Aucentre du conflit entre sa Fédération et les provinces galloises, le capitaine de la sélection, Sam Warburton, pourrait se retrouver sans club cette saison. Voici des coloriages qui font voyager, entre différents pays, villes et monuments ! Notre sélection de 20 coloriages à découvrir sur Familiscope. Coloriage à imprimer Tour Eiffel Les enfants adorent les coloriages. C’est pour cela que Familiscope t'en propose. Sais-tu quel est le monument de Paris le plus connu dans le monde entier ? Voici un coloriage de la Tour Eiffel à im... Coloriage à imprimer Arc de Triomphe Familiscope propose des coloriages gratuits pour que les enfants apprennent des choses. Quand on va à Paris, on peut visiter beaucoup de monuments et choisir celui que l'on préfère. Coloriage à imprimer Château de Chambord Le Château de Chambord est l’un des magnifiques Châteaux de la Loire, au centre de la France. Il a été imaginé par le roi François Ier. Donne-lui de belles couleurs, et imagine que c’est toi le roi... Coloriage à imprimer Imagier de l'Egypte Tu as sûrement entendu parler des pyramides d'Egypte, des temples et du Sphinx. Mais connais-tu vraiment leur nom ? Recopie-les sur les lettres grises, puis colorie cet imagier de l’Egypte avec de b... Coloriage Rome Antique le Colisée Le Colisée est un amphithéâtre, situé dans la ville de Rome, qui était utilisé pour divertir les Romains, notamment par des combats de gladiateurs... Imprimez et coloriez l'un des monuments les plus... Coloriage à imprimer Imagier de l'Italie Voici les monuments les plus célèbres d’Italie, et qui sont connus dans le monde entier ! Colorie cet imagier et recopie les noms de ces lieux magnifiques, avec la ville où ils se trouvent. Coloriage à imprimer Imagier de Paris Connais-tu ces monuments célèbres de Paris, et les as-tu déjà visités ? Donne de belles couleurs à cet imagier de Paris, puis recopie chaque nom par-dessus les lettres grises. Coloriage à imprimer L'île de Burano Voici un coloriage de l'île de Burano à imprimer gratuitement. Clique sur l'image ou le bouton imprimer pour voir le coloriage en taille réelle. L'île de Burano se trouve au nord de Venise, en Ital... Coloriage à imprimer la tour Taipei 101 Voici un coloriage de la tour Taipei 101 à imprimer gratuitement. Clique sur l'image ou le bouton imprimer pour voir le coloriage en taille réelle. La tour Taipei 101 se trouve en Asie, à Taïwan. Coloriage à imprimer Le Mont Saint-Michel Le Mont Saint-Michel est un lieu extraordinaire, connu dans le monde entier. Surnommé “Merveille de l’Occident”, c’est un rocher surmonté d’un petit village et d’une abbaye. A marée haute, il est en... Coloriage à imprimer Imagier de l'Espagne Pour visiter tous ces monuments célèbres d’Espagne, il faut que tu voyages dans tout le pays, du nord au sud et de l’est à l’ouest ! Colorie-les et recopie leur nom par-dessus les lettres grises. Coloriage à imprimer Imagier de Marseille - 2 Si tu habites Marseille ou si tu viens en visite, tu passeras sûrement près de ces monuments. Colorie-les et recopie leur nom par-dessus les lettres grises, pour bien les reconnaître quand tu les ve...
AccueilL'histoire Comment la poussière de farine et une étincelle malhonnête ont fait exploser le plus grand moulin du monde en 1878 . L'histoire . Comment la poussière de farine et une étincelle malhonnête ont fait exploser le plus grand moulin du monde en 1878 . 2022. 2022. Lorsque Cadwallader Colden Washburn a construit un moulin à Minneapolis en 1874, c'était le
Ancien haut-fonctionnaire, limogé par les autorités algériennes, écrivain et essayiste, Boualem Sansal, 69 ans, est connu pour ses prises de position très critiques vis-à-vis du pouvoir de son pays et de toutes les formes de religion, notamment l’Islam. En 2015, il a obtenu le Grand Prix de l’Académie française pour 2084 la fin du monde » Gallimard. Vous qui avez été, souvent, très critique vis-à-vis du pouvoir en place et d'Abdelaziz Bouteflika, que vous avez qualifié, par le passé, d'"autocrate de la pire espèce", avez-vous été étonné par ce mouvement ? Pas du tout, on attendait cela depuis l’été 2018. Le 4e mandat s’achevait si on peut appeler ça un mandat, le président l’a entièrement passé en soins dans sa résidence médicalisée de Zéralda et dans des cliniques à l’étranger. La présidentielle 2019 était dans toutes les conversations. Qui sera candidat, qui a des chances de l’emporter, que décidera l’armée, quid des islamistes, qui sera l’homme des Américains, qui est le favori de la France, etc. ? Le questionnement a viré à la colère lorsque des voix autorisées ont commencé à faire circuler la nouvelle que Bouteflika le moribond allait rempiler et que l’armée le soutenait. On n’y croyait pas, le système n’oserait pas faire ça alors que le pays est au bord du gouffre. Je crois qu’à la base de cette colère il y a cette peur immense des jeunes notamment de voir le pays sombrer dans la misère, scénario très réaliste quand on sait que l’Algérie ne vit que de la rente p Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite, profitez de nos offres dès 1€ Je teste sans engagement En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Paiement sécurisé Sans engagement Accès au service client
Pasbesoin des GJ pour savoir, depuis le temps et dans tous les domaines, que Macron est une crapule. Les GJ ne sont qu’un symptôme, une éruption, pas toujours défendable évidemment, mais
Réunion de presse avec Carlos Fernandez de Cossio, directeur général chargé des États-Unis au ministère des Relations extérieures. Photo Ariel Cecilio Lemus Bien sûr que l'on peut parler d'une recrudescence de l'hostilité, d'un état d'hostilité ouverte. Ce gouvernement a décidé et s’est engagé, en tant que gouvernement des États-Unis, à prendre des mesures extrêmes pour mettre fin à la Révolution cubaine, pour renverser notre gouvernement. » C'est par ces propos que le directeur général chargé des États-Unis au ministère cubain des Relations extérieures Minrex, Carlos Fernandez de Cossio, a répondu à la première des questions posées lors de la réunion de presse qui s’est déroulée dans la matinée du mercredi 20 mai au siège ministère cubain des Relations extérieures. Cossio a insisté sur la façon d’agir de l'administration actuelle de la Maison-Blanche. Le gouvernement des États-Unis a notamment intensifié son agressivité verbale, en usant d’une forte dose de mensonges et de calomnies, mais il a également pris des mesures d’une portée considérable, parmi lesquelles le durcissement du blocus, l’intensification de la traque des transactions commerciales de Cuba partout dans le monde, des transactions financières dont dépend notre commerce extérieur, dont dépend le fonctionnement de notre économie, a souligné le fonctionnaire cubain. Cossio a ajouté que mesures de coercition envers les pays tiers se sont multipliées, l'administration actuelle s'étant engagée à appliquer à l'extrême la Loi Helms-Burton. En outre, ce gouvernement a adopté des mesures aussi extrêmes, comme essayer d'empêcher l'arrivée du carburant dont notre économie a besoin pour fonctionner, et s'il n’y est pas parvenu, c'est grâce à la solidité, aux points forts notre pays », a-t-il souligné. L'administration Trump s'est proposée de réduire au minimum les échanges bilatéraux officiels entre les deux pays ; cette coopération bilatérale, qui s’était établie sur des questions aussi sensibles que l'application de la loi dans la lutte contre le trafic de drogue, contre le terrorisme. Cette administration a également dressé le plus d'obstacles possible aux échanges qui ne dépendent pas directement du gouvernement universitaires, culturels, religieux, sportifs, scientifiques et techniques, et en matière de santé. Elle a entravé les liens entre les Cubains vivant des deux côtés du Détroit de Floride en suspendant le trafic aérien et les vols vers diverses régions de Cuba, et elle a accentué sa traque et ses attaques contre la coopération médicale cubaine, a ajouté Fernandez de Cossio. Concernant l'intention d'imposer la matrice d'opinion selon laquelle le blocus contre notre pays n'affecte pas le commerce avec des pays tiers, le diplomate a répondu Il est vrai qu'il y a des gens qui tiennent ce genre de propos, et il est vrai qu'il y a une matrice d'opinion qu'ils essaient d'imposer, et ceux-là mentent délibérément, ce sont des propos d’une malhonnêteté totale ». La motivation de l'application du blocus est bien connue ; elle a été rédigée par des fonctionnaires du gouvernement des États-Unis. Depuis le début des années 60, il y a le fameux mémorandum du Sous-secrétaire d'État Lester Mallory, dans lequel il définit l'objectif de son gouvernement de créer des difficultés, des pénuries, une situation économique insoutenable dans notre pays pour tenter d’arracher des concessions politiques à Cuba. Et comme si cela ne suffisait pas, tout cela est écrit dans la Loi Helms-Burton, selon laquelle que le blocus vise à créer des difficultés à Cuba et à priver Cuba de ressources économiques. » La loi établit clairement que le blocus n'est pas seulement l'interdiction du commerce entre Cuba et les États-Unis ; le Titre I stipule explicitement qu'il s'agit de l'obligation du gouvernement », une obligation découlant de la loi, de tenter d'arrêter et d'entraver les relations commerciales de Cuba avec toute région du monde, au point qu'elle oblige le Département d'État à faire rapport chaque année au Congrès sur les résultats de l’application de cette mesure de blocus, qui coûte à notre pays plus de 4 milliards de dollars par an. Chacun sait que Cuba ne peut rien importer des États-Unis, Cuba ne peut rien importer de n'importe quelle partie du monde si ce produit contient plus de 10 % de composants étasuniens », a rappelé Fernandez de Cossio. Dans une économie aussi mondialisée que l'actuelle, il est très difficile de trouver des produits qui ne soient pas fabriqués à 10% aux États-Unis... Quiconque prétend que le blocus économique n'est pas réel, même quelqu'un qui prétend qu'il ne s'agit que d'une interdiction du commerce entre Cuba et les États-Unis, agit de façon délibérément malhonnête », a-t-il souligné. Le diplomate cubain a qualifié d’incroyables et inadmissibles les agressions de la Maison-Blanche contre notre coopération médicale solidaire. L'un des principaux outils du gouvernement des États-Unis contre Cuba a pour but de discréditer notre pays et de dénigrer la Révolution, en essayant de montrer que ce petit pays, aux ressources limitées et soumis à un blocus économique, ne peut réussir dans aucun domaine. Mais Cuba possède un système de santé si vigoureux que non seulement il nous permet de nous attaquer aux problèmes de santé de l’Île, mais que notre coopération médicale internationale permet de dispenser des soins à des millions de personnes dans le monde », a déclaré Fernandez de Cossio. Ceci est inacceptable pour les États-Unis ; leur but avec cette campagne est de discréditer Cuba, d’imposer l’idée que nous sommes un pays non viable et de nous priver des ressources économiques que nous obtenons légitimement et en toute transparence » grâce aux services que nous fournissons à l’échelle internationale. Garantir les moyens dont le pays a besoin pour faire face à la pandémie de COVID-19 nous a valu des sanctions de la part de Washington, qui a argué, pour tenter de dissimuler la barbarie, la possibilité de demander une autorisation au Département du Trésor. En ces temps d'urgence sanitaire, a ajouté Fernandez de Cossio, il est absurde de penser que le Département du Trésor des États-Unis soit disposé à délivrer une autorisation dont l’obtention peut prendre des mois, voire un an. Ils ont empêché l'achat de ventilateurs pulmonaires produits par des filiales étasuniennes, de dons d’amis de Cuba qui dépendaient pour leur acheminement de moyens de transports de ce pays du Nord. Pour conclure, le directeur général chargé des États-Unis au Minrex a évoqué les prochaines élections présidentielles dans ce pays, dans lesquelles la question cubaine a refait surface, notamment dans le sud de la Floride, bien qu' il soit difficile de prévoir quel sera son poids réel lors des élections de novembre, même dans cet État ». Des sondages réalisés aux États-Unis ces dernières années révèlent que, même pour les électeurs cubano-américains, la question des relations avec Cuba n'est pas aussi importante. Sur leur liste de priorités, cette question se situe en quatrième ou en cinquième position ; ils accordent davantage d'importance aux questions liées à la santé, à l'emploi, à la sécurité des citoyens et au logement », a-t-il précisé. On a du mal à croire que la majorité des Cubains soutiennent une campagne visant à entraver les relations avec leurs familles, ce qui nous porte à penser que la machine politique, en particulier le Parti républicain de Floride, ne tient pas trop compte des intérêts ou de l'opinion des Cubains, mais qu’elle les utilise plutôt à ses propres fins », a indiqué le diplomate. MrJv. 347 233 496 81 259 419 429 155 498

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