Avant la seule chose qui comptait, en âge, c'était celui du fond des verres. Et plus on était vieux, plus on était joyeux. Avant, je n'avais pas remarqué que mes parents étaient deux vieillards. Avant, mes copines m'enviaient par La liberté est-elle indissociable de l'Autre? I. Introduction Un adage nous dit ceci Notre liberté s’arrête là où commence celle de l’autre ». Qu'y a-t-il de plus simple que cette phrase ? En effet, notre liberté est freinée lorsque nous rencontrons la liberté d’une autre personne. La croyance populaire à propos de la liberté incite à admettre que la liberté est une propriété individuelle. Nous conquérons notre liberté et personne ne peut nous la reprendre. Dans cette vision de la liberté, l’Autre devient un obstacle, un frein, voire un intrus au sein de notre liberté. L’affirmation qui dit que la liberté c’est de ne pas avoir de contraintes y prend tout son sens. Toutefois, selon Rousseau, lorsqu’il dit L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté » nous démontre tout à fait autre chose. La définition, appréciée du peuple, de la liberté n’est plus une forme d’absence totale de contrainte. En effet, Rousseau nous dit que c’est justement la contrainte qui nous permet d’être libres. La contrainte serait nos désirs, nos pulsions que nous subissons tout au long de notre vie. Lorsque j’ai faim, je ressens un désir de manger. Jean-Jacques Rousseau nous propose de devenir maîtres de nos pulsions et de nos désirs pour devenir des êtres libres, affranchis de ces mêmes pulsions et désirs. La contrainte du désir devient donc une forme de liberté, car le choix est possible assouvir le désir, ne pas l’assouvir ou encore choisir de ne rien faire. Par ailleurs, de nombreux philosophes, dont Kant, nous expliquent que l’autre permet de nous définir. C’est le fameux L’enfer, c’est les autres » de Sartre. Alors que Kant le prend de manière bien plus positive. Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensées et à qui nous communiquons les nôtres », Emmanuel Kant montre que l’Autre intervient dans la définition de soi ainsi que dans la manière dont nous pensons. Par les échanges que nous avons avec l’Autre, nous réfléchissons et pensons de telle ou telle manière. C’est encore plus vrai lorsqu’il faut poser des choix. Nous pourrions ainsi dire que le choix est une forme de pensée et de réflexion. L’Autre, selon Kant toujours, est donc également une forme de contrainte qui nous permet de penser, de réfléchir et de poser des choix. Néanmoins, il nous faut éclaircir quelques positions en ce qui concerne le terme de ’ contrainte’’. Dans le livre ’ La boîte à outils philosophie’’ des éditions de L’Opportun, la contrainte nous force à faire quelque chose sans nous laisser le choix. Il est donc impossible d’opposer un refus à la contrainte. Si la loi de la pesanteur ne m’oblige pas à tomber, elle me contraint à le faire. Le manuel oppose donc la contrainte à l’obligation. Cette dernière repose sur le choix, même si elle s’apparente à une contrainte. J’ai le choix d’obéir à l’obligation scolaire ou non. Toutefois, Rousseau, Kant et les autres philosophes que nous verrons utilisent le mot contrainte au lieu d’obligation même si leur définition de la contrainte est plus tôt celle de l’obligation comme vue dans le livre utilisé en cours et cité plus haut. Mettons-nous donc d’accord sur les notions de contraintes et d’obligations. Par souci de clarté, la contrainte repose sur le choix et l’obligation ne peut être opposée à un refus. Le problème est donc bien présent. Nous avons d’une part, une croyance populaire qui désigne la Liberté comme une propriété individuelle où l’absence de contrainte est primordiale, et donc de l’Autre aussi. Et d'autre part, plusieurs philosophes qui soulignent que la Liberté ne peut se faire sans l’Autre. Cette Liberté serait-elle donc indissociable de l’Autre ? Dans ce qui suit, nous allons d’abord tenter de définir la notion de liberté grâce à Sartre, Kant et Rousseau. Nous verrons par ailleurs s’il est possible de faire des choix propres à Soi sans l’Autre et, bien sûr, qui est l’Autre avec Arendt, Nietzsche, Rousseau et Kant. Enfin, nous passerons de la liberté individuelle à la liberté collective par un apport des différents aspects vu au cours de la dissertation notamment par la précision de Rousseau et Kant qui en parle de manière très claire et en différents points. II. Médiation philosophique Chapitre 1er La Liberté devrait se définir comme être libre de faire ses propres choix Jean-Paul Sartre nous dit ceci Être libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut ». Cette phrase sera une sorte de résumé de ce qui va suivre dans le texte. En effet, nous ne sommes pas libres de faire ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on fait dans le sens ou le vouloir, c’est poser un choix. Avant toute chose, il nous faut définir la liberté et faire une distinction avec l’indépendance. Kant a écrit ça La sauvagerie est l’indépendance à l’égard de toute loi ». Cette phrase amène à distinguer deux termes essentiels. La croyance populaire veut que la liberté ce soit de vouloir faire ce que l’on veut quand nous le voulons comme dit dans l’introduction. Toutefois, selon Kant, agir de telle sorte, c’est agir avec sauvagerie. Vouloir agir comme bon nous semble, c’est nié les règles de comportement à l’égard d’autrui. La loi est donc ce qui nous permet de passer de la sauvagerie à l’humanité. Cette dernière étant la seule à pouvoir donner des lois. Cette distinction primordiale est un élément essentiel pour la définition de la liberté par rapport à l’autre. Définition qui sera développée plus profondément dans le prochain chapitre. Revenons à la citation de Rousseau amenée dans l’introduction L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». Ce que Rousseau entend par la loi qu’on s’est prescrite, c’est l’affranchissement de ses propres désirs et pulsions. L’Homme est constamment en prise avec ses désirs. Pour être libre, l’Homme doit devenir maître de ses désirs. Par exemple, au lieu de se dire J’ai faim, je vais donc manger », il doit s’affranchir en se disant J’ai faim, mais je vais choisir quand je mange ». Cette contrainte que l’Homme affranchi s’impose lui permet de poser des choix. Une fois maître de ses pulsions, plusieurs options se trouvent face à lui. Il peut soit assouvir son désir en se portant vers le ’ pour’’, soit choisir d’attendre ou de ne pas le réaliser en se portant vers le ’ contre’’ ou soit encore de ne rien choisir qui est déjà faire un choix en soi. En d’autres termes, je décide d’obéir à ma contrainte, d’y désobéir ou de ne pas faire de choix. C’est ainsi que Rousseau définit la liberté comme une attitude nous permettant de faire des choix. Partons sur l’acquis comme quoi la penser c’est également réfléchir. Avec ce constat, nous pouvons nous permettre de prendre la citation de Kant Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensées et à qui nous communiquons les nôtres ». Lorsque je fais un choix, je réfléchis forcément aux conséquences qui en suivront. Ces conséquences peuvent être à court terme, à long terme, légitime, inconsciente… Avant de faire un choix, nous pensons. L’absence de contrainte, et donc de choix, n’est donc plus un synonyme de liberté, mais un terme désignant l’emprisonnement dans ses propres désirs. En effet, sans contraintes, nous ne pouvons choisir d’assouvir nos désirs ou non, nous les assouvissons et la réflexion s’arrête là, nous n’avons pas le choix. Chapitre 2nd L’Autre me permet-il de choisir ? Par une suite logique argumentée précédemment, nous avons pu voir que la liberté s’allie à la contrainte qui permet le choix. Mais qu’en est-il de l’Autre ? Est-ce une contrainte ? Comment le choix se positionne-t-il face à l’Autre ? Tout d’abord, il nous faut éclaircir ce qui lie un Homme à l’Autre. Pour ce faire, prenons la citation d’Arendt Nous humanisons ce qui se passe dans le monde en nous parlant, et, dans ce parler, nous apprenons à être humains ». Par l’humanisation, Arendt parle de nommer des notions abstraites telles que le Bien, le Mal, la Justice… mais aussi les éléments qui nous entourent aussi matérielle que spirituelle. Pour humaniser ces choses qui nous entourent, il faut que les Hommes communiquent entre eux. Ces interactions sociales que sont le dialogue et l’échange permettent de vivre socialement, mais surtout de penser en commun. Toutefois, la citation ne répond pas à la question de Qui est l’Autre ? » Comment y répondre dans ce cas ? Voyons de plus près ce que Nietzsche nous dit Une pensée vient quand elle veut et non quand je le veux ». Quand Nietzsche parle de venir quand elle [la pensée] veut, il insinue que la pensée est indépendante de notre conscience, qu’elle est donc régie par notre inconscient. Cet inconscient serait donc un Autre ». Une projection mentale que l’on se fait lorsque l’on se parle à nous-mêmes. Prenons exemple sur Robinson Crusoé perdu, seul, sur une île. Tout au long du récit, Robinson se crée des personnages pour éviter de sombrer dans la folie, et pourtant il est seul. Notre homme se construit des Autres par la seule force de ses pensées. Il crée également des lois et des objectifs. C’est l’exemple parfait qui démontre que l’Homme, même seul, est toujours accompagné, car c’est un besoin vital pour ses fonctions mentales et cognitives. L’Autre existe toujours quelque part en nous. Autrui n’est pas seulement soi. Selon Rousseau, c’est aussi la Loi, l’État Il n’y a que la force de l’état qui fasse la liberté de ses membres ». Pour Jean-Jacques Rousseau, l’État c’est la souveraineté du peuple ; la force de cet État, c’est l’influence qu’ont les autres membres sur une personne. Cette force est donc la garante de notre liberté grâce aux lois qu’elle instaure. Par ses aspects contraignants, notre liberté est assurée. Si l’Homme applique la liberté individuelle comme vue par la croyance actuelle en faisant ce qu’il veut, quand il veut et où il veut, il atteint l’ordre social et la liberté de l’Autre. S’il atteint à la liberté de l’Autre en affectant l’ordre social, la force de l’État le ramènera de force à respecter la loi. L’État devient donc une contrainte pour qui veut exercer sa liberté individuelle. Cette contrainte permet donc de poser des choix comme vus au chapitre précédent. Nous sommes donc obligés à respecter la contrainte du respect de la Loi et de l’ordre social qui fait la force de l’État. Avec ce qui vient d’être dit et grâce à l’analyse de la loi prescrite vue plus haut, Rousseau exprime que l’Autre est une loi et une contrainte. L’Autre nous permet donc d’exercer notre liberté en étant une contrainte qui autorise le choix. Revenons plus en détail sur la citation, Mais penserions-nous bien et penserions-nous beaucoup si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec les autres qui nous font part de leurs pensées et à qui nous communiquons les nôtres », de Kant. La pensée commune est une notion qu’il faut comprendre. Lorsque nous réfléchissons, nous le faisons par trois aspects différents penser par soi-même en faisant usage de notre propre raison, penser en commun avec les autres en échangeant et en discutant, penser en se mettant à la place de tout autre. Le premier ne nous intéressant pas prioritairement, concentrons-nous sur la pensée en commun et en nous mettant à la place de l’autre. Lorsque nous choisissons, nous réfléchissons aux conséquences de nos actes sur notre vie à venir, mais Kant ajoute que nous réfléchissons également sur la conséquence par rapport à l’autre, à ceux qui nous entourent. Notre identité est construite par rapport aux jugements que feront les autres sur nos comportements et donc les choix que nous faisons et ferons. L’autre est donc celui qui permet de se définir en partie au travers de son regard, des échanges que nous avons, de la culture et des croyances populaires. L’Autre, nous accompagnant dans nos cheminements de pensées, nos réflexions, et donc nos choix, notre liberté ne s’arrête plus là où commence celle de l’autre, mais commence là où celle de l’autre commence et s’arrête là où celle de l’autre s’arrête. Nous pensons donc en commun avec l’autre selon Kant. Nous appellerons cette notion la pensée commune. Si nous associons cette notion avec la liberté de choix de Jean-Jacques Rousseau, nous obtenons une nouvelle forme de liberté contrariant la croyance commune la liberté collective. Chapitre 3ème De la Liberté individuelle à la Liberté collective Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité et même à ses devoirs, il n’y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout ». Voici ce qu’on peut lire chez Rousseau, pédagogue reconnu. Si la logique précédemment vue nous a permis de dire que l’Homme libre est celui qui a des devoirs et des obligations, ainsi que des contraintes, cette citation permet d’aller bien plus en profondeur et d’apporter des nuances non négligeables. La notion de contrainte permet de définir le choix que l’on doit poser, et donc la liberté. Toujours selon Rousseau, l’Homme est libre de choisir de suivre une contrainte ou pas. Il est possible que l’Autre nous force à échanger notre liberté, un droit fondamental de la condition humaine, contre un bien matériel tel qu’un financement conséquent, ou immatériel comme le droit à sa vie ou la protection contre d’éventuels brigands. Si tel est le cas, l’Homme perd ce qui fait de lui un être libre, ou encore un être humain avec tous les aspects de droits, de devoirs qui se trouvent derrière cette notion. C’est par cet aspect que si une personne renonce à sa liberté, elle renonce à ses choix. L’Autre devient donc un frein à notre liberté. Toutefois, l’Autre peut également être une aide à notre liberté. En effet, nous pouvons considérer la liberté comme individuelle et donc repartir sur le processus de renonciation décrit au paragraphe précédent. Par contre, lorsqu’elle est comprise comme une liberté garantie par la force de l’État et l’ordre social, lorsque nous décidons de désobéir à la liberté collective et de retourner à la liberté individuelle, en faisant ce que nous voulons, où nous le voulons, quand nous le voulons, nous serons isolés, marginalisés, exclus comme dit cette citation de Rousseau vue plus haut Il n’y a que la force de l’état qui fasse la liberté de ses membres ». Cette exclusion enlève donc tous les droits, les devoirs, les obligations et surtout les contraintes qui nous permettent de faire des choix et de donc d’être libres. Cet ordre social et cette force de l’État nous ramèneront quoiqu’il arrive dans le cadre de la loi qui garantit notre liberté, ou, du moins, la liberté collective. L’autre nous accompagne dans nos choix, il nous aide donc à conquérir notre liberté et à la conserver. Mais si nous ne communiquons pas ou que nous refusons l’échange, pouvons-nous espérer conquérir notre liberté ? L’Autre devient un élément essentiel à la liberté. Admettons que nous ne soyons pas dans un monde où la force de l'état est assimilée, mais dans un monde anarchiste où c’est la liberté individuelle qui prime. Nous ne serions jamais totalement libres, car notre vie, ce qui fait de nous des êtres humains ; notre ’ liberté’’ serait entravée par celle de l’autre en face de nous. Si nous pouvons le tuer librement, le voler librement, il le pourra aussi. La liberté collective a comme force de pouvoir garantir notre sécurité et d’être protégés des libertés individuelles anarchistes qui nous porteraient préjudice. Nous pouvons être sûrs que la liberté collective s’applique à tous les membres de l’État, sinon elle ne serait pas collective. III. Conclusion Dans l’introduction, nous nous demandions si la liberté était indissociable de l’Autre, que la croyance populaire amenait une définition de la liberté controversée et contrariée par rapport aux définitions amenées par divers philosophes tels que Rousseau, Kant et autres. Par la logique suivie durant les 3 chapitres, nous pourrions dire que la liberté n’est pas envisageable sans avoir d’Autre en face de soi. Même lorsque l’Autre devient un frein à la liberté ou lorsque l’Autre est en réalité une projection de notre conscience. L’Autre est aussi nécessaire pour définir la liberté. Comment pourrions-nous nous dire libres, si nous étions totalement seuls ? La croyance populaire considère l’Autre comme une entrave, mais si nous n’avions jamais connu l’Autre, nous ne saurions dire ce qu’est une entrave et donc d’être libre sans entraves. La réponse à la question ne peut être absolue. Toutefois, nous avons démontré qu’il pouvait y avoir deux réponses possibles, deux choix envisageables. Nous sommes libres, dans tous les sens du terme, de choisir celle qui nous convient. La liberté individuelle, mise en avant par une société capitaliste est tout aussi vraie qu’une liberté collective. D’ailleurs, nous pourrions être libres individuellement au sein d’une liberté collective. Ce serait difficilement conciliable, mais ça pourrait donner quelque chose de nouveau, de riche et de très intéressant. Néanmoins, si nous étions totalement seuls, sans échanges, sans contact, mais avec la connaissance d’un Autre existant quelque part ailleurs dans le monde. Nous pourrions être considérés comme entièrement libres comme le Capitaine Némo dans Vingt-mille lieues sous les mers de Jules Verne. À la fin, lorsque le Capitaine plante le drapeau noir de l’anarchie sur son vaisseau, il est absolument seul. Le jeu de la liberté individuelle, coûte que coûte, en vaut-il vraiment la peine ? Risquerions-nous la solitude au point d’en devenir mélancoliques ? Pourquoi se passer de la garantie de sécurité et de liberté de l’ordre social ? Rien ne nous empêche de désobéir à certaines contraintes tout en gardant ce contexte sécurisant et social. IV. Bibliographie DHILLY, Olivier, La boîte à outils philosophie les notions, les sujets, les citations, Les Éditions de l’Opportun, Paris Stéphane Chabenat, 460 pages. SARTRE, Jean-Paul, L’Être et le Néant, Bibliothèque des idées, Paris Éditions Gallimard, 1943, 722 pages. VERNE, Jules, Vingt mille lieues sous les mers, Voyages extraordinaires, Éditeur Pierre-Jules Hetzel, 1869-1870. Image de chaînes brisées Philippe Psy, Psychothérapeute, Le petit acte fondateur ! », sur consulté le 04/06/2017 à 23h57, Petit journal, recueil d’histoire sur la vie et les rencontres d’un psychothérapeute. Logo CFEL HELMO, Logo et Documents-types », sur consulté le 05/06/2017 à 00h04, Haute École Libre Mosane. Dessin de Jacques Azam ARBOUET, Coline, Bac 2012 ça sert à quoi la philo ? », sur consulté le 05/06/2017 à 00h21, article de presse de 1jour1actu pour enfants et adolescents avec dessin de Jacques Azam de 2012. Ou AZAM, Jacques, la philosophie expliquée aux enfants », 2012, feutre et crayon sur papier, 20 x 10 cm, dessin de presse. Notes prisent durant le cours de Philosophie de BAC 2 en Éducateur Spécialisé en Accompagnement Psycho-Educatif, donné par Monsieur LELOTTE Christian, durant l’année académique 2016-2017, Haute École Libre Mosane CFEL, possesseur Lyam Bernard. Laliberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. Les différentes formes de liberté : Liberté naturelle : en vertu du droit naturel.
Société En France, on est en théorie libre de dire, d'écrire et de caricaturer. Mais les lois veillent et mieux vaut connaître son code sur le bout des doigts... La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 pose le principe de la liberté d'expression dans ses articles 10 et 11. © JEAN-PIERRE MULLER / AFP La liberté d'expression est comme un morceau de gruyère, pleine de trous. Plus de 400 lois et articles des Codes pénal et civil grignotent les principes posés par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, elle-même déjà très mesurée. Mais faut-il s'en plaindre ? La Déclaration pose le principe de la liberté d'expression dans ses articles 10 et 11 en affirmant que nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » article 10 et que la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » article 11. Retrouvez notre hors série 2 500 ans de liberté d'expression, disponible dans notre boutique Vie privée Mais la liberté de l'un s'arrête là où celle des autres commence. Et donc de multiples règles limitent la liberté d'expression. Ainsi, chacun a droit au respect de sa vie privée » article 9 du Code civil, chacun a droit au respect de la présomption d'innocence » article 9-1 du Code civil. Il est interdit de diffamer et d'injurier les morts et les vivants article 29, 30, 31, 32 de la loi de 1881, une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion [...], de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap » article 32. Le Code pénal interdit de publier un montage composé des paroles ou de l'image d'une personne sans son consentement s'il n'est pas évident qu'il s'agit d'un montage ou si cela n'est pas expressément mentionné » article 226-8, impose le respect du secret professionnel » article 226-13, des correspondances article 226-15, impose une protection particulière des mineurs en interdisant, notamment, de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger » lorsque ce message est susceptible d'être vu par un mineur article 227-24. Fausses nouvelles On peut ajouter à ces interdictions le fait d'interdire les publications pour la jeunesse présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés de crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse, ou à inspirer ou entretenir des préjugés ethniques ou sexistes » article 2 de la loi du 16 juillet 1949, l'interdiction de porter atteinte à des fonctionnaires, au drapeau et à l'hymne national article 433-5 et 433-5-1 du Code pénal, de publier de fausses nouvelles article 27 de la loi de 1881, d'entraver l'exercice de la justice en essayant d'influencer les juges et les témoins article 434-6 du Code pénal. Il est aussi interdit de publier une photo d'une personne portant des menottes alors qu'elle fait l'objet d'une procédure pénale mais n'a pas été jugée. De même, il est interdit de publier des actes d'accusation et de procédure criminelle avant leur lecture en séance publique article 38 du Code de procédure pénale, de diffuser des renseignements ou des images permettant l'identification d'une victime d'une agression sexuelle article 39, etc. Lire aussi 1881, la vraie loi contre les fausses nouvelles Beaucoup de principes qui ne sont pas appliqués. Le Web change-t-il la donne ? En théorie, non. Si la liberté de communication sur le Net existe, elle est limitée dans la mesure où elle doit respecter la dignité de la personne humaine, la vie privée, la propriété d'autrui, le caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, la sauvegarde de l'ordre public, les besoins de la défense nationale et les exigences de service public articles 1 de la loi pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 et de la loi relative à la liberté de communication du 30 septembre 1986. Mais les pouvoirs publics et les juges peinent à faire respecter ces règles... Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Liberté d'expression et censure ce que dit la loi 5 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Laliberté d’expression s’arrête donc à tout propos qui incite, pousse, appelle d’autres personnes à la haine. On retient quatre limites : L’incitation à la discrimination, à la haine, à la violence, au sexisme, au racisme, à la ségrégation (le fait de vouloir séparer les groupes).

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1 03-01-2008 170618 Wilhelmina Invité Sujet Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Je cherche l'origine du proverbe "La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" qu'on trouve aussi sous la forme "La liberté s'arrête où commence celle des autres".Si quelqu'un peut m'aider... je vous en remercie d'avance. 2 Réponse de patoiglob 03-01-2008 171241 patoiglob Membre Déconnecté De Pernambouc - Brésil Inscrit 21-09-2006 Messages 1 105 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Il me semble qu'il ne s'agit pas d'un proverbe, mais plutôt d'une maxime des lumières Rousseau, Montesquieu, ou quelqu'un de cet acabit...Autre version la liberté s'arrête là où commence celle d'autruiVariante la liberté du cochon s'arrête là où commence celle d'une truie... DEFENSE DE CRACHER PAR TERRE ET DE PARLER BRETON. Le Ministère de l'Éducation Nationale 3 Réponse de gb 03-01-2008 220600 gb Administrateur Déconnecté De Rouen France Inscrit 21-05-2003 Messages 7 525 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Pas cité dans Rey & Chantreau ; sur Google livres, cette maxime ou aphorisme, plutôt que proverbe, semble récente vers 1861 pour la plus ancienne date mais elle est difficile à chercher vu le nombre de formes qu'elle peut emprunter. … des+livresOn pourrait lui imaginer une origine dans la philosophie politique, mais c'est une simple hypothèse. 4 Réponse de Sylvain B. 04-01-2008 120131 Sylvain B. Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, on lit Art. 4. - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la que l'on retrouve dans la deuxième Déclaration des droits de l’homme et du citoyen préambule de le Constitution du 24 juin 1793 sous une forme légèrement différente Article 6. La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu’il te soit j'ai tendance à penser, comme Patoiglob, que les rédacteurs de la Déclaration sont certainement allés pêcher » une bonne part de leurs idées dans la philosophie des S 5 Réponse de bullette 04-01-2008 145214 bullette Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres 6 Réponse de gb 04-01-2008 160509 gb Administrateur Déconnecté De Rouen France Inscrit 21-05-2003 Messages 7 525 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Sylvain B. a écritDans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, on lit Art. 4. - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autruiEffectivement, bien vu. C'est à Alexandre de Lameth qu'on doit cette rédaction cf. Rials, La ddh et du citoyen, Hachette/Pluriel, 1988, ce n'est pas exactement la même formulation que celle que nous soumet Bullette quelle est l'origine de la formule “La liberté s'arrête où commence celle des autres”». D'autre part, je ne vois rien du tout à l'article Wikipedia cité le mot liberté» n'est même pas sur la page... 7 Réponse de Karl 16-11-2011 111303 Karl Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres je viens de tomber dessus et bon je sais que c'est assiez vieux comme poste mais la réponse est John Stuart Millbonne journée 8 Réponse de glop 16-11-2011 113704 Dernière modification par glop 16-11-2011 205406 glop Membre Déconnecté De Paris Inscrit 01-04-2011 Messages 6 653 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres J’ai toujours fait dire à Proudhon Alliée à celle des autres, ma liberté s'étend à l'infini. »Mais Monsieur Google n’est pas au ne l’ai pourtant pas inventé !?En tout cas, je préfère cette façon de voir les choses. Nomina si nescis, perit cognitio rerum. Edward Coke 9 Réponse de gb 17-11-2011 014957 gb Administrateur Déconnecté De Rouen France Inscrit 21-05-2003 Messages 7 525 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Karl a écritje viens de tomber dessus et bon je sais que c'est assiez vieux comme poste mais la réponse est John Stuart Millbonne journéeOù ? quelle édition ? quelle traduction ? 10 Réponse de Bookish Prat 17-11-2011 060801 Dernière modification par Bookish Prat 17-11-2011 063208 Bookish Prat Membre Déconnecté De Grenoble Inscrit 09-09-2006 Messages 2 959 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Karl a écritje viens de tomber dessus et bon je sais que c'est assiez vieux comme poste mais la réponse est John Stuart MillDésolé pour Karl, mais c'est à Bakounine que l'on doit cette phrase. Elle est à la fin du 13[sup]e [/sup]paragraphe et je ne l'ai trouvée, hélas, qu'en anglais My personal freedom, confirmed by the liberty of all, extends to infinity. » … Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom. 11 Réponse de Fiofio 25-09-2012 210156 Dernière modification par Fiofio 25-09-2012 210307 Fiofio Membre Déconnecté Inscrit 25-09-2012 Messages 1 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Bonsoir,J'exhume ce vieux travers la doctrine "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" on définit une volonté d'ordre social et donc, comme le faisait remarqué l'un d'entre vous, encadrée par la loi ou la jurisprudence. Cette doctrine est issue des lumières et du droit latin qui a débouché à la fin du 19ème siècle sur la notion d'abus de droit et du caractère relatif de la notion et ce caractère s'opposent totalement au droit anglo-saxon caractérisé par la citation de Bookish My personal freedom, confirmed by the liberty of all, extends to infinity » affirmant le caractère absolu de la liberté par son infinité retrouve cette opposition d'esprit dans les différences très nettes entre le droit de propriété dans les pays latins et celui des pays anglo-saxons. Dans les premiers la propriété ne permet pas tout, loin de là tandis que dans les seconds elle permet quasiment il fallait chercher précisément les origines de cette doctrine, il est donc fort probable qu'il faille chercher en France entre 1789 et 1792 période du grand basculement social de notre pays qui a été le premier à la mettre en avant et lui donner corps. 12 Réponse de FKJ 23-04-2020 160826 FKJ Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres ça veut dire que plus les autres ont de liberté , moins tu en as . En conséquence tu doit faire en sorte que les autres aient moins de liberté pour que toi tu en aies plus . 13 Réponse de Marie 59 07-05-2020 094649 Marie 59 Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Ma liberte s'arrête là où commence celle des autres...je suis outree de voir que certaine personne la traduise ainsi plus j'ai de liberte moins les autres en auront "il faut donc se depêcher le plus possible " . SI on la retrouve dans les droits de l'homme c'est plutot une notion de respect vis à vis des autres. Je suis libre aussi loin que je peux mais dés que j'emmerde le monde ...je m'arrête...! 14 Réponse de Abel Boyer 07-05-2020 203439 Abel Boyer Modérateur Déconnecté Inscrit 19-11-2011 Messages 8 940 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Je ne suis pas sûr que le message qui précédait le vôtre fût bien sérieux, ou simplement provocateur. 15 Réponse de glop 07-05-2020 220614 glop Membre Déconnecté De Paris Inscrit 01-04-2011 Messages 6 653 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Je comprends cependant que l’on puisse être agacé par cette phrase qui n’a probablement jamais aidé qui que ce soit à être libre mais qui, au contraire, assenée péremptoirement à des personnes sans défense, les exhortait à renoncer à toute pense être assez libre même lorsque j’évite de déranger les autre en toute liberté. Nomina si nescis, perit cognitio rerum. Edward Coke 16 Réponse de Francsuisse 03-06-2020 001744 Francsuisse Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Désolé pour Karl, mais c'est à Bakounine que l'on doit cette phrase. Elle est à la fin du 13[sup]e [/sup]paragraphe et je ne l'ai trouvée, hélas, qu'en anglais My personal freedom, confirmed by the liberty of all, extends to infinity. » … la vision individualiste et bornée de Stuart Mill tête de pont du néolibéralisme avec celle, altruiste et infinie, du précurseur de l'anarchisme qu'est Bakounine et de ce fait lui attribuer la maxime du précédent — il se retournerait dans sa tombe ! est le pire contresens philosophique sur la liberté que j'aie jamais lu ! XD XD XD 17 Réponse de Michèle Gosselin 22-02-2021 103216 Michèle Gosselin Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Wilhelmina a écritJe cherche l'origine du proverbe "La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" qu'on trouve aussi sous la forme "La liberté s'arrête où commence celle des autres".Si quelqu'un peut m'aider... je vous en remercie d' phrase conclut la Paix de Fexhe en 1316, conclue entre le Prince-évêque de la Principauté de Liège Belgique et son peuple. 18 Réponse de Abel Boyer 22-02-2021 105600 Abel Boyer Modérateur Déconnecté Inscrit 19-11-2011 Messages 8 940 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Voilà une précision que j'ignorais tout de la Paix de Fexhe avant de lire votre lis le texte exact de cette Paix sur … 3SAUGbTcI2ou sur … XCj8v6FXiqOn n'y trouve pas la phrase page Wikipedia indique bien Devise de la paix de FexheLecteur, apprécie tes libertés à leurs justes valeurs, mais souviens-toi que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres semble un commentaire postérieur. Avez-vous des informations plus précises ? 19 Réponse de agathe 22-02-2021 143157 agathe Membre Déconnecté Inscrit 14-01-2019 Messages 3 524 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Puis-je proposer ?... Ecrire au secrétariat du bourgmestre de Fexhe-le-Haut-Clocher pourrait vous aider. Cette commune a fêté en 2016 les 700 ans de cette paix. … id=9308769Il y a certainement eu des recherches et groupements de documents fort intéressants. 20 Réponse de Attentif 07-10-2021 132752 Attentif Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Wilhelmina a écritJe cherche l'origine du proverbe "La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" qu'on trouve aussi sous la forme "La liberté s'arrête où commence celle des autres".Si quelqu'un peut m'aider... je vous en remercie d' liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.” John Stuart MillJohn Stuart Mill - Né le 20 mai 1806 à Pentonville, Londres, Royaume-Uni..- Décédé le 8 mai 1873 à Avignon, France.. - 21 Réponse de Abel Boyer 07-10-2021 141358 Abel Boyer Modérateur Déconnecté Inscrit 19-11-2011 Messages 8 940 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Attentif a écrit“La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.” John Stuart MillJohn Stuart Mill - Né le 20 mai 1806 à Pentonville, Londres, Royaume-Uni..- Décédé le 8 mai 1873 à Avignon, France.. -Je suppose qu'il ne l'a pas écrit en français. Comme déjà demandé il y a 10 ans, il faut en savoir plus gb a écritKarl a écritje viens de tomber dessus et bon je sais que c'est assiez vieux comme poste mais la réponse est John Stuart Millbonne journéeOù ? quelle édition ? quelle traduction ? 22 Réponse de moutch 29-07-2022 094922 moutch Invité Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres gb a écritPas cité dans Rey & Chantreau ; sur Google livres, cette maxime ou aphorisme, plutôt que proverbe, semble récente vers 1861 pour la plus ancienne date mais elle est difficile à chercher vu le nombre de formes qu'elle peut emprunter. … des+livresOn pourrait lui imaginer une origine dans la philosophie politique, mais c'est une simple phrase est en tête d'une charte, La Paix de Fexhe, de 1316 octroyant des droits aux liégeois … 23 Réponse de Abel Boyer 29-07-2022 153337 Abel Boyer Modérateur Déconnecté Inscrit 19-11-2011 Messages 8 940 Re Origine de La liberté s'arrête où commence celle des autres Non. Voyez le message 18 et citez le texte de 1316 exact. Laliberté, ou le droit de vivre librement, libre de toute oppression ou restrictions, obligations infondées de la part des autorités, est une valeur fondamentale de nos sociétés démocratiques.
L’édito Je ne vais peut-être pas me faire que des amis, mais ce n’est pas grave, je dis ce que je pense. Je ne suis pas pour le caractère obligatoire du vaccin contre la Covid. Je respecte les opinions d’autrui, même quand je ne les partage pas. Je suis fait ainsi et ne changerai guère. Mais il faut être cohérent une personne qui veut participer à un moment social ou un acte collectif doit être en phase avec la société, respecter l’autre et ne pas être un danger pour lui. Publié le 12/01/2021 à 1515, mis à jour le 14/01/2021 à 1009. © Smart Dicson Donc quand le Medef propose un passeport sanitaire qui viserait à réserver l'accès aux salons professionnels, aux conférences aux personnes immunisées et qui ne peuvent propager le virus en groupe, je ne suis pas choqué. De même pour les accès aux aéroports, aux théâtres, aux cinémas… mais comment qualifier ce rempart provisoire contre la Covid ? Est-il lié au seules personnes vaccinées et/ou aux personnes déjà touchées et ayant développer des anti-corps ? Ce ne serait guère démocratique quand l’accès aux vaccins lui même reste précaire. Ne peut-on admettre les personnes qui peuvent afficher les résultats négatifs d’un test effectué depuis moins de 48 heures ou à défaut venir 30 mn avant et se faire tester avec un résultat négatif immédiat avant l’entrée dans le salon ou la conférence ? Je ne suis pas médecin et donc ne me prononcerai pas sur les modalités mais ce principe de parallélisme entre droits et devoirs me paraît une base logique. D’autant plus que le digital permet toujours l’accès aux events à ceux qui ne veulent pas/ne peuvent se soumettre à l’un ou l’autre de ces process. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » John Stuart Mill À lire aussi
Maliberté s'arrête là où commence celle des autres, et vous ? Report this post Mounir Beltaifa Mounir Beltaifa Ethical Leadership & Sustainable Development Published Jan 8, 2015 + Follow Pour les lâches, la liberté est toujours extrémiste », proclame une pancarte brandie dans les rues d’Ottawa. Liberté pour toujours ! », scandent les convoyeurs de la colère français en route pour Paris. I love the smell of freedom in the morning », écrit un député australien sur Facebook, au-dessus d’un cliché du parlement canadien en état de siège. Au nom de la liberté de penser », on interdit désormais aux profs d’aborder les thèmes de la race et de la discrimination dans certaines écoles américaines. Au nom des libertés individuelles », on lève l’obligation du port du masque dans les lieux publics. Et si des insurgés ont violemment envahi le Capitole, le 6 janvier 2021, c’était pour défendre – quoi d’autre ? – la liberté. Décidément, elle a le dos large, cette liberté. On a de plus en plus l’impression qu’elle est vidée de son sens ou, pire, instrumentalisée pour justifier des actions et des politiques antidémocratiques. Comme si tout le monde, désormais, pouvait l’invoquer à toutes les sauces. Mais la liberté, comme disait Pierre Falardeau, n’est pas une marque de yogourt. On galvaude la liberté ; ce n’est pas qu’une impression, me confirme Louis-Philippe Lampron, professeur à la faculté de droit de l’Université Laval et auteur de Maudites Chartes ! 10 ans d’assauts contre la démocratie des droits et libertés, qui vient de paraître aux éditions Somme toute. PHOTO GUILLAUME LAMY, FOURNIE PAR LOUIS-PHILIPPE LAMPRON Louis-Philippe Lampron, professeur à la faculté de droit de l’Université Laval Certains manifestants du convoi de la liberté ont des intentions qui semblent clairement antidémocratiques, constate-t-il. Effectivement, ils se servent de la liberté pour attaquer les fondements des textes à l’intérieur desquels on a enchâssé [les droits et libertés]. » Ces groupes libertariens et complotistes ont une conception absolutiste et désincarnée des droits fondamentaux », qui ne pourraient souffrir aucune limite raisonnable, explique le professeur. Ils oublient un principe essentiel, énoncé par le philosophe britannique John Stuart Mill la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. On ne peut pas choisir la liberté qui nous intéresse et faire comme s’il n’y avait que celle-là » dans les chartes, dit M. Lampron. Les droits et libertés doivent être interprétés de manière interdépendante, les uns par rapport aux autres ». Dans son livre, Louis-Philippe Lampron décortique les grands débats qui ont marqué l’actualité québécoise au cours des 10 dernières années, de l’affaire Mike Ward à l’état d’urgence sanitaire en passant par la Loi sur la laïcité de l’État et l’affaire Lieutenant-Duval. Le professeur regrette les attaques incessantes » contre les droits et libertés de la personne, des garanties arrachées de haute lutte par les générations précédentes. Il se désole de la rhétorique populiste autour des chartes, trop souvent présentées comme des tares encourageant le culte de l’individu, la dictature des droits ou le gouvernement par les juges… L’objectif [des chartes], ce n’est pas d’empêcher les gouvernements de gouverner, c’est de les empêcher d’abuser de leur pouvoir à l’encontre de groupes minoritaires », rappelle Louis-Philippe Lampron. En publiant ses réflexions, il espère contribuer à dissiper le bruit ininterrompu et tapageur entourant ce contre-pouvoir essentiel ». Souvent, les attaques contre les droits et libertés proviennent non pas de la rue, mais des hautes sphères du pouvoir. Et ce n’est pas surprenant, dit Louis-Philippe Lampron. Les gouvernements n’aiment pas les contre-pouvoirs, c’est un caillou dans la chaussure. » La loi spéciale adoptée par le gouvernement libéral de Jean Charest pour mater les grèves étudiantes, en mai 2012, est un parfait exemple, selon lui, d’un odieux détournement de l’esprit des chartes ». À l’époque, le gouvernement Charest refusait de parler de grève étudiante », faisant plutôt référence à un boycott ». L’objectif, c’était de saper le caractère collectif du mouvement qu’il avait devant les yeux. » La loi spéciale empêchait les profs de respecter les votes de grève et les forçait à donner leurs cours. Elle empêchait les étudiants de manifester à proximité des campus. Pour justifier cette loi restrictive, le gouvernement avait invoqué le droit fondamental des étudiants d’avoir accès à leur salle de classe, rappelle Louis-Philippe Lampron. J’ai cherché ce droit, je le cherche encore. Il est peut-être dans une annexe de la charte québécoise gardée secrète depuis 1975… ». En 2012, le gouvernement avait brimé le droit des étudiants à manifester en adoptant une loi spéciale. Dix ans plus tard, les membres du convoi de la liberté » peuvent-ils invoquer ce même droit pour bloquer le centre-ville d’Ottawa ? Entre les klaxons et les casseroles, y a-t-il une différence ? Il y a une différence très importante, qui prend la forme de camions de plusieurs tonnes », répond Louis-Philippe Lampron. Oui, manifester est un droit fondamental. Et, oui, une manifestation entraîne nécessairement des inconvénients pour la population. On voit mal comment des manifestants pourraient atteindre leurs objectifs en se réunissant dans le stationnement d’un centre commercial de banlieue en dehors des heures d’ouverture… Mais, encore une fois, ce n’est pas parce qu’un droit est fondamental qu’il est absolu. Ériger une barricade de camions lourds, ce n’est pas une manière de manifester qui bénéficie de la protection offerte par les chartes », estime Louis-Philippe Lampron. Depuis plus de deux semaines, les camionneurs » empiètent largement sur la liberté – et le portefeuille, et la santé mentale – des résidants du centre-ville d’Ottawa. Peu importe la cause, la manière est indéfendable. Ils auront beau s’en réclamer, la scander, l’écrire sur mille pancartes, la gribouiller partout sur leurs camions… ce convoi n’aura jamais de liberté que le nom. oY1CY. 359 21 300 189 59 365 413 233 237

la liberté s arrête là où commence celle des autres